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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

L’analyse de la loi Léonetti-Claeys du 2 février 2016 fait le constat d'une hypocrisie légale qui démontre l’incapacité de nos élus à comprendre la réalité de la situation.

je transmets ce message de Pascal Landa, pour AAVIVRE ... sa fin de vie:

 

Si la vie était noir et blanc cela serait plus facile d’être humain mais nous serions des ordinateurs.

L’analyse de la loi Léonetti-Claeys du 2 février 2016 fait le constat d'une hypocrisie légale qui démontre l’incapacité de nos élus à comprendre la réalité de la situation.

Pour être clair c’est une loi malheureuse qui va engendrer des conflits entre patients et soignants et qui sera ignorée dans les faits.

Pourquoi?

Parce que cette legislation tente de dicter “une bonne mort” dans l’espace de confiance entre un soignant et un soigné, sans enfreindre le contrat social “tu ne tueras point”.

Impasse que nous dénonçons depuis longtemps maintenant.

Il faut une législation de liberté pour l’individu qui doit rester maitre de son destin, même s’il devient incapable de s’exprimer, via sa personne de confiance, et

une législation de liberté pour le soignant qui doit pouvoir “en son âme et conscience” et ses “capacités professionnelles” être “libre de sa prescription” comme écrit dans le code de déontologie mais contredit par l’Ordre des Médecins, bras armé du gouvernement.

Il doit pouvoir proposer tous les soins adaptés à la situation, y compris la sédation terminale rapide.

 

Echec de cette législation aussi car elle ne met pas en place les moyens de contrôle, supervision et évolution de la législation.

Finalement échec de cette législation car si elle fais état de “bonnes intentions” elle ne met aucune contrainte en place.

 

On peut estimer que 30 000 personnes sont “euthanasiées” chaque années en France selon l’Observatoire National de la fin de Vie. Chiffres réels ou inférieurs, l’hypocrisie légale de la situation actuelle interdit toute information fiable.

Sur les 3,6 millions d’Euros dépensés en moyenne par individu pour le soigner dans sa vie, on estime que 2,2 millions d’Euros sont dépensés dans les 6 derniers mois de la vie.

Les médecins eux-mêmes estiment que ces soins sont inutiles dans plus de 50% des cas et ont un impact négatif sur les conditions de vie du patient.

 

On peut comprendre alors les débats à l’assemblée sur la législation Léonetti-Claeys qui tournaient en second plan autour de la question de savoir si c’était les “soins palliatifs” ou “la médecine en place” qui devait avoir la plus grande part de ce gâteau (attention ! nous soutenons et faisons la promotion des soins « palliatifs » comme option de soins, parfois une étape importante des soins en fin de vie)

 

Nous travaillons actuellement avec des juristes et des médecins pour voir si nous pouvons lancer de manière légale, sur la base de la loi actuelle, un projet “Ma Maison de Fin de Vie” :

  • Centre d’accueil pour ceux qui n’ont pas de « chez eux » pour mourir

  • Centre de formation pour des équipes volantes dans chaque région capable de répondre à une demande d’accompagnement en fin de vie.

 

Pascal Landa

phlanda@gmail.com

www.aavivre.fr

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