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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

un scandale: la presse reprend uniquement les avis de médecins palliatifs opposés à tout changement de loi sur la fin de la vie!

https://www.lepopulaire.fr/limoges/sante/medecine/2018/04/16/bioethique-quelle-fin-de-vie-pour-demain_12814019.html

 

s’est tenue le 12 avril, à la faculté de médecine de Limoges, l’ultime rencontre organisée en Haute-Vienne par l’Espace de réflexion éthique du Limousin (ERELIM).

À cette occasion, les docteurs Gérard Terrier, créateur du service des soins palliatifs au CHU de Limoges, et Christophe Piguet, responsable de ce même accompagnement mais en pédiatrie (voir ci-dessous), ont exposé ce que la législation actuelle permet et différents cas qu’ils ont eus à gérer.

Mais qui d’autre que ces pourfendeurs du droit de chaque citoyen de choisir sa fin de vie a parlé ??? on aimerait le savoir …

Les rencontres au sujet de l’éthique ne devaient aps etre réservés aux médecins de soins palliatifs toujours opposés en France à tout respect de la la volonté du patient, car il s’agit bien de cela : ne plus permettre aux médecins de décider de notre vie, de notre santé, de notre mort, à notre place !!!

Aller contre le pouvoir indu des médecins et de l’industrie pharmaceutique… trop puissant au sein même de la sécurité sociale…

Euthanasie, sédation…

Désignation d’une personne de confiance, rédaction de directives anticipées, droit à une sédation profonde : les lois Leonetti de 2005 et Claeys-Leonetti de 2016 ont posé un cadre.

La législation actuelle est-elle suffisante pour les personnes en fin de vie ? Doit-elle aller plus loin ? En clair, comme l’a résumé Christian Moulinard, qui modérait la soirée :

« le droit français doit-il autoriser l’euthanasie et instaurer un système de suicide assisté ? »

Dans la salle, certaines voix se sont fait entendre en faveur de ce changement.

« L’euthanasie, c’est mon droit, a ainsi interpellé une femme dans le public.

Je ne veux pas d’acharnement thérapeutique, je ne veux pas mourir de faim ou de soif. Je refuse de subir, ou de faire subir à ma famille une fin de vie qui ne soit pas digne…

Les gens fortunés vont en Suisse et en Belgique pour bénéficier du suicide assisté.

Je ne vous oblige pas à être de mon avis mais je veux choisir librement. »

Le docteur Terrier lui a répondu qu’« on ne meurt pas de faim ou de soif, mais de dénutrition et de déshydratation. De plus, des mécanismes compensatoires se mettent en place et avec la sédation, ils font que cela n’est pas une cause de souffrance et que les gens ne se voient pas mourir ».

Je suis d’accord question de la souffrance que créerait la non nutrition et la non hydratation articificielle, méthodes qui prolongent l’agonie. Non, je n’ai jamais vu un mourant avoir faim, quant à la déshydratation , ce n’est pas forcément la sensation de soif qui est soulagée en humectant les lèvres. Mais ces médecins ne tiennent pas compte de la souffrance morale infligée tant au mourant qu’à ses proches, aux soignants aussi, lorsque la fin de vie se fait trop longtemps attendre, que l’agonie dure trop longtemps.

Légaliser l’euthanasie ?

Pour ce médecin, ce serait « dangereux de donner à quelqu’un, dans une société démocratique, le pouvoir de tuer quelqu’un ».

Comme tous les médécins de soins palliatifs frnaçais ou presque, élevés dans le culte de la vie à tout prix, il est opposé à la mort, tout simplement : ces gens là ne veulent pas nous autoriser à mourir sereinement, selon notre choix.

Il n’est pas question de çà : tuer signifie supprimer la vie de quelqu’un qui veut vivre, qui peut vivre bien. Il ne s’agit pas du tout de donner aux médecins le droit de « tuer », pas plus qu’à quiconque.

Il s’agit là d’aider à mourir des mourants, dans de bonnes conditions, celles ci étant obligatoirement définies par l’intéressé;e et lui seul !

Christian Moulinard, maître de conférences en droit public, a indiqué que la loi actuelle répondait de façon suffisante à l’écrasante majorité des situations.

Ce n’est pas faux mais pourquoi ceux qui obéissent au pouvoir médical seraient soulagés et pas ceux qui veulent décider par eux mêmes ? De quel droit cette discrimation ? On sait que moins de 2 % des mourants demandent dans les pays qui l’accordent une aide à mourir, mais cela représente combien de milliers de gens ? Pourquoi refuser de les considérer, de les respecter ?

« On ne résoudra pas le problème avec des cas individuels et médiatisés », faisant référence à Vincent Lambert.

Le cas de Vincent Lambert n’est pas un cas d’euthanasie mais un cas malheureux où aucun médecin ne veut appliquer la loi (intediction de soins déraisonnables et on est en plein dans ce cas) , par peur des parents de Vincent, sectaires, qui ne devraient avoir aucun droit de regard sur la vie de leur fils, marié et père de famille. Sa seule famille est sa femme et son enfant.

« La légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté me semble peu probable car elles ne correspondent pas à l’état d’esprit général de la société française. » La salle ne l’a pas contredit. Sur les 70 personnes présentes, seulement une dizaine a manifesté son souhait d’une évolution dans le sens d’une légalisation de ces pratiques, lors d’un sondage à main levée.

Donc 1 sur 7 veulent que la loi change pour le respect de leurs volontés…

Combien de temps encore va-t-on accepter le pouvoir médical sur nos vies ?

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