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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

commentaire article paru sur http://admdblog.fr/: interview de Nicole Boucheton, par france tv info

Article : interview de Nicole Boucheton, par france tv info, sur le blog admd


je suis d'accord sauf :

 

NON, la loi Leonetti n'a pas placé le malade au centre des soins,

 

c'est ce que les malades et leurs associations (CISS) demandent....

 

puisque en cas d'impossibilité de s'exprimer, les directives anticipées, même écrites, même réitérées depuis longtemps, ne sont qu'un conseil pour des médecins qui ont la possibilité de ne pas les suivre....seul le médecin décide de prolonger ou non notre vie...

(conseil de son équipe, conseil des directives, mais ce n'est que « conseil »... rien d'une vraie collégialité...)

la loi Leonetti conserve le tout pouvoir médical.

d'autre part, certes, le malade peut théoriquement refuser des soins ou traitements,

encore faudrait-il qu'on lui demande avant s'il les accepte ou non,

encore faudrait-il que le refus soit accepté...

 

AUCUN CONTRÔLE ACTUELLEMENT DES PRATIQUES MÉDICALES...

 

Qui juge de la déraison des soins et traitements ?

Celui qui les pratique...


Qui vérifie que l'information préalable a bien été donnée ?

Personne...

 

QUE FAIRE LORSQU'ON EN EST VICTIME ? Refus d'écoute, soins donnés contre la volonté du malade...

 

SEULE SOLUTION qui n'en est pas une... :

 

En hôpital (on meurt plus souvent à l'hôpital) la réclamation en CRUQPC puis éventuellement, si on est écouté, aller au dessus, voire jusqu'à la plainte au tribunal...

 

Mais il faut être la victime pour se plaindre... et

 

quand on est au bord de la mort, difficile d'avoir l'énergie de se battre avec des instances administratives, de remplir des « tonnes » de papiers et de se battre auprès des tribunaux...

 

donc il y a très peu de plaintes, malgré l'abus médical trop fréquent...

avec des médecins qui jugent trop souvent que demander la mort est signe de démence...

formés à la vie à n'importe quel prix... aux techniques modernes appliquées automatiquement

tant pis si cette vie coûte très cher en souffrances inutiles... sans parler d'argent.

On nous refuse le droit de vouloir mourir même lorsqu'on est au bout de son chemin de vie... souffrant et incapable de reprendre la vie que l'on a toujours voulu vivre...une vie digne de soi même...

 

Quant aux soins palliatifs ? C'est l'arbre qui cache la forêt...

Pourquoi en faire une spécialité de fin de vie? Réservée à certains médecins ?

C'est mettre encore une fois la mort à l'écart de la vie, ce qui est contraire à la nature de la vie.

 

SOINS PALLIATIFS en opposition avec les soins curatifs quand la médecine accepte ses limites et reconnaît son incompétence à guérir... sans opposition si on se rappelle de leur définition : SOULAGER LES SOUFFRANCES MORALES ET PHYSIQUES, ACCOMPAGNER LE MALADE...

n'est-ce pas le travail de tout médecin ??? du généraliste au spécialiste …

 

pour moi, C'EST LA BASE DE TOUTE MÉDECINE : ÉCOUTE, ACCOMPAGNEMENT, SOINS MÊME SI LA GUÉRISON EST IMPOSSIBLE...

dommage que notre médecine technocrate l'ait oubliée... et interdise aux généralistes l'usage de certains médicaments utiles réservés aux soins palliatifs hospitaliers...

(voir la laettre du dr senet)

c'est ce que faisaient de tous temps nos médecins de campagne, aujourd'hui presque disparus...

on apprend que cette formation a disparu des études de médecine... où nul n'apprend le travail du généraliste en cabinet , où sont privilégiées les techniques, opératoires et allopathiques...

on songe enfin à y remédier (dernières mesures du ministre de la santé)...

on espère une formation continue pour tous ceux qui n'ont pas reçu cette formation, bien qu'heureusement certains se soient formés d'eux mêmes... soucieux du bien-être de leur client-patient comme le recommande le code de déontologie... et pas seulement de la prolongation d'une vie ayant perdu ses qualités...

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