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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

pour la journée internationale des admd 2 nov

On meurt très mal en France :

 

La loi du 22 avril 2005 ne met pas la volonté du patient (particulièrement en fin de vie) au cœur de la décision le concernant : le patient-client n'est pas respecté, sa dignité personnelle n'est pas respectée.

En France, une loi qui permettrait une aide à mourir encadrée éviterait les 15 000 à 20 000 euthanasies clandestines relevées annuellement et permettrait de protéger la volonté du patient en fin de vie, quelle qu’elle soit. Elle assurerait l’égalité de traitement de tous les citoyens.

 

Il y a trop d’euthanasies clandestines qui se produisent chaque année, sans contrôle ni de la réalité de la demande du patient, ni des motifs parfois économiques (libérer un lit...):

Nul – sauf l'admd- n'a fait connaître depuis 2005 … le dispositif pourtant essentiel de la loi 2005 : la rédaction des directives anticipées, qui complète la nomination de la personne de confiance . Certes, la loi n'en fait qu'un conseil pour les médecins qui n'ont pas d'obligation réelle de les suivre... mais c'est un début...

Alors très peu de gens les ont rédigées... ce n'est pas si facile quand personne ne vous aide à comprendre de quoi il s'agit, et la majorité des français ne savent même pas que çà existe...

Les personnes soi-disant de confiance sont souvent écrites à la va-vite, à l'entrée en hopital, au dernier moment, sans réflexion de la part du malade ou mourant. Beaucoup de personnes les confondent avec la personne à prévenir.

Les procédures pour abréger la vie prévues par la loi du 22 avril 2005 et par le décret du 29 janvier 2010 sont inhumaines et hypocrites, aux dires même des soignants qui estiment que seuls 30% des décès se déroulent en France dans des conditions « acceptables » (rapport Maho de 2008) :

On sait tous que les médicaments forts parfois nécessaires au soulagement des souffrances, abrègent sûrement ce qui reste de vie, l'agonie. Ce n'est pas un risque, c'est une certitude, la seule inconnue reste le moment précis de la mort. Pourquoi interdit-on une meilleure précision, jamais absolue, euthanasie directe, pour ceux qui le demanderaient, en quoi cela porterait-il tort aux autres ?

Il y a encore trop d'acharnement médical, thérapeutique ou palliatif, laissé à la décision du médecin...

Nos associationsde soins palliatifs interdisent toute aide à mourir, y compris trop souvent par la sédation terminale pourtant permise par la loi.

Elles veillent à respecter les dogmes religieux, une spiritualité indéfinie, moins à respecter les désirs des non-religieux, athées, agnostiques, indifférents non pratiquants. Ce qui n'encourage pas les citoyens à demander des soins palliatifs institués... sachant qu'on y prolongera le plus souvent leur agonie, et que leurs souffrances morales y seront rarement considérées, leurs souffrances physiques pas forcément soulagées. Bien que les lits attribués aux SP soient rares, ils sont parfois vides.. ; chercher l'erreur... j'ai connaissance de trop de cas de mourants en SP, qu'on a laissé hurler de douleur pendant des jours, voire des mois...

94% des Français approuvent le recours à l’euthanasie encadrée (Ifop pour le journal Ouest France en août 2011, chiffre constant depuis des années).

Trois des six pays fondateurs de la CEE (les trois pays du Benelux) ont légalisé l’aide active à mourir. Avec la mise en œuvre d’un système déclaratif efficient et la création d’un observatoire des fins de vie. Depuis dix ans (pour les Pays-Bas) que cette loi existe, aucune étude indépendante ne relève de dérives, au contraire, les soignants apprécient cette faculté supplémentaire qui existe pour gérer les fins de vie et la confiance des citoyens dans leur système de santé s’améliore.

 

Une bonne loi est une loi pour tous : respect absolu des volontés du citoyen sur sa santé, sa vie, sa mort, indépendemment des croyances ou non-croyances des uns et des autres : voir la video: http://youtu.be/9dy6SpOibFQ

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