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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

une nouvelle loi pour gérer les relations médecin/citoyen client

nous voulons une nouvelle loi qui remplace

la loi 2005 dite « droits des malades et de la fin de vie » conduite par le Dr Leonetti

 

la société évolue, la loi doit la suivre.

85% des français veulent une autre loi,

où les médecins devront suivre leurs volontés

sur leur corps, leur vie, qui leur appartient en propre.


d'abord son titre ne convient pas, il sépare malades et mourants, où se trouve la limite ?

Pourquoi mettre la mort à l'écart de la vie ? Elle en fait partie.

 

La réalité de cette loi, c'est de définir les relations entre médecins et citoyens (usagers de la médecine publique, à un moment ou un autre de leur vie), avec droits et devoirs,

 

le premier droit et devoir étant un respect réciproque entre deux êtres humains placés sur le même plan, le seul responsable de sa vie et de son corps étant l'intéressé , qui doit donc être le seul décideur des traitements proposés qu'il va suivre ou non.

 

S'il se trouve dans l'incapacité de décider, c'est sa personne de confiance nommée (dès 18 ans) qui décidera en fonction de ses volontés écrites (dès 18 ans), mises dans son dossier médical, et transmises à ses proches.

 

pas de décision médicale sans explications préalables et sans accord du « client »(nous sommes bien des clients de la médecine, puisque nous la payons, soit directement, soit indirectement par nos cotisations sécu et mutuelles) ou de sa personne de confiance.

 

la loi du sytème de santé en ce qui concerne les relations entre médecins et clients de la médecine publique, doit s’adapter à notre société et modifier un système resté dangereusement patriarcal:

  • les citoyens responsables refusent d’obéir aux médecins sans comprendre, sans explications simples et franches

  • nombreux sont les médecins qui aimeraient bien avoir moins de responsabilité sur nos vies:

    ils ne veulent pas nous tuer, évidemment

    mais ils ne peuvent pas nous empêcher de mourir (même si parfois ils repoussent la mort à plus tard, c'est bien si l'intéressé le souhaite, si la vie qui reste garde suffisamment de qualité pour celui qu'on réanime, mal sinon... : priorité au respect !), et ils doivent nous y aider si on le réclame, et si notre état de santé lamentable et incurable le justifie.

    (qu’ils se rassurent, çà ne fera pas plus de 2% des décès, comme ailleurs...ils ne perdront pas trop de clients, l’industrie pharmaceutique non plus)

  • les citoyens responsables veulent être décideurs de leur vie jusqu’au bout, ils écrivent leurs volontés pour leur fin de vie et nomment leur personne de confiance dès leur majorité (18 ans), sachant qu'ils peuvent les modifier à tout moment.

  • les citoyens veulent bien payer pour leur santé, sans dépassement d’honoraires!

    mais pas pour qu’on prolonge leurs vies ou celles des autres dans un état lamentable contre leur gré.

  • les citoyens veulent un contrôle régulier et externe de l'activité médicale et de l'industrie pharmaceutique, sanctions en cas de dérapage

On devra modifier les codes de déontologie, code civil et code pénal en fonction de cette nouvelle loi.

 

On devra au plus vite modifier la formation des médecins et former en formation continue ceux qui sont déjà médecins (voir le rapport Sicard, très bien fait sur ce sujet) : priorité au soin palliatif (accompagnement, soulagement des souffrances morales et physiques) soin curatif lorsque c'est possible, avec accord de la personne concernée.

 

On aimerait que les « ordres » disparaissent de notre société, survivance médiévale d'un système monarchique, reprise par Pétain ; lorsqu'on constate que l'Ordre national des médecins passe avant la Justice républicaine (affaire Bonnemaison), on est en droit de s'inquiéter...

la Justice républicaine doit suffire.

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