fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
19 Juin 2014
extrait du nouvel obs:
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140617.OBS0771/fin-de-vie-agonie-ce-qu-on-ne-dit-pas-sur-l-usage-du-curare.html?cm_mmc=EMV-_-NO-_-20140618_NLNODERMIN-_-proces-bonnemaison-fin-de-vie-agonie-ce-qu-on-ne-dit-pas-sur-l-usage-du-curare#xtor=EPR-4-[DerMin]-20140618
sur l'usage du curare:
médicament non interdit puisque présent sans les pharmacies d'hôpital!
Un dossier publié à l’automne 2013 par la SRLF (Société de réanimation de langue française), au titre évocateur:
"Réflexion éthique sur les manifestations agoniques persistantes" évoque, noir sur blanc, le recours au curare pour supprimer les dernières convulsions parfois si pénibles à voir pour les proches et les soignants, appelée "gasps", par les médecins :
Au stade de gasps persistants, seule l'action du curare pourrait efficacement agir sur les râles, hoquets, et convulsions et mettre un terme au bruit et à la contorsion d'un corps luttant contre une mort inéluctable".
Le débat a été lancé en 2002, par deux médecins américains, qui, dans le "Journal of Medical Ethics" justifiaient carrément l'usage du curare.
Ils évoquaient particulièrement le cas de parents assistant à l'agonie de leur enfant en prises avec ces ultimes convulsions.
Une mère ayant vu les "gasps" de sa fille de quatorze ans pendant 13 interminables minutes expliquait qu'elle cauchemardait encore de ces derniers instants.
Un père, lui, était persuadé, que son fils avait souffert, et que ces convulsions étaient l'expression de cette douleur.
Les auteurs concluaient que le devoir du médecin, dans ces cas-là, aurait été d'administrer du curare pour abréger l'agonie, afin que les proches aient une image apaisée de la mort de l'être aimé.
Soulager la souffrance des proches
L'article a provoqué des débats.
D'un côté, les "contre". Ils estiment que, dans cette phase terminale d'agonie, les "gasps" ne sont que des réflexes musculaires, provoqués par le manque d'oxygène dans le cerveau. Le patient ne souffrirait donc plus. Administrer du curare reviendrait donc à agir pour soulager la souffrance des proches, et non celle du patient. Et surtout, le médecin franchirait la ligne jaune, puisqu'il violerait le serment d'Hippocrate - tu ne tueras point -, se mettant sous le coup du code pénal.
De l'autre côté, ceux qui pensent au contraire que le rôle du médecin est également de prendre en compte la douleur des proches.
Ceux-là font remarquer que personne ne sait si, effectivement, le mourant ne souffre plus lors de ces ultimes convulsions : il n'y a encore pas si longtemps, la souffrance des nourrissons n'était pas prise en compte...
bien sûr, lorsqu'on assiste, impuissant, à des agonies qui durent:
non pas 13 mn mais 8 jours de prolongation pour mon père, malgré ses 99 ans!
et cela aurait pu être pire sans ma colère et mon intervention pour que çà cesse, appuyée par un médecin:
ma mère (sa femme: 95 ans à l'époque, 75 ans de mariage amoureux), mon frère n'en pouvaient plus:
sursauts à chaque inspiration (il décollait du lit), râles, malgré le coma (non provoqué par les médecins mais par son ultime AVC)
coma prolongé honteusement par des médecins qui avaient jugé utile de le brancher à l'oxygène, à l'hydratation et qui lui donnait des antibiotiques, contre toute raison,
alors qu'ils avaient annoncé le jour d'arrivée à l'hôpital la mort déjà là, et avaient demandé à ma mère, sa femme, les vêtements pour habiller le mort et à quel endroit elle voulait qu'on mette le corps en attente de l'enterrement!!!
cela fait de çà 6 ans
mais je n'oublierai jamais la TORTURE infligée par ces médecins totalement inhumains!
et je ne suis pas sûre que mon père ne sentait rien, je ne le saurais jamais.
le médecin a osé me dire qu'il ne sentait rien pour me dire ensuite qu'il attendait que j'arrive pour mourir: alors il ressentait quelque chose?
lorsque j'ai fait remarquer la contradiction à ce médecin, elle n'a pas su quoi répondre: ou bien il souffrait et se rendait compte que j'étais là, ou bien il ne souffrait pas mais était incapable de ressentir ma présence!
oui, j'aurais aimé que ce médecin réagisse comme le dr bonnemaison, arrête tous les branchements et fasse ce qu'il fallait pour que mon père meure sans souffrances apparentes.