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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

le docteur Nicolas Bonnemaison va comparaître devant la Cour d'Assises de Pau.

http://www.coulisses-tv.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=3942%3A%E2%80%9Csept-%C3%A0-huit%E2%80%9D-permis-low-cost%2C-injections-fatales%2C-jardineries-viol-conjugal-dimanche-sur-tf1&Itemid=396

Injections fatales : Empoisonneur ou médecin compatissant ?

Dans quelques jours, le docteur Nicolas Bonnemaison va comparaître devant la Cour d'Assises de Pau. Il est accusé « d'empoisonnement sur personnes vulnérables ».

La justice lui reproche d'avoir injecté des sédatifs puissants et parfois même du curare, à sept patients en fin de vie, entraînant leur mort, sans en informer ni les familles, ni ses confrères, contrevenant ainsi à la loi Leonetti.

Lui n'a jamais nié ces injections, mais explique avoir agi dans le seul but d'abréger les souffrances de patients déjà condamnés.

Il peut compter sur des soutiens inattendus : les familles de victimes. Paul LABROSSE, Clémence BADAULT, Arnaud MAURIAL, Yvan CERIEIX et Jean-Pierre WURST ont rencontré certaines de ces familles.

~~http://aquitaine.france3.fr/2014/05/31/l-affaire-du-docteur-bonnemaison-un-magazine-de-la-redaction-de-france-3-aquitaine-demain-dans-l-edition-du-19h-488285.html

partage entre les médecins qui le défendent et ceux qui sont opposés

la loi actuelle pose problème.

MON COMMENTAIRE

L'Ordre des médecins a déjà condamné le Dr Bonnemaison, interdit d'exercer... Justice républicaine ou justice interne d'un Ordre qui date de la royauté et qui a été remis par Pétain ? Laquelle est prééminente ?

Pourquoi l'Ordre des médecins peut-il juger en dehors de toute Justice républicaine ?

On reproche au médecin l'usage de certains médicaments.

Est-ce à la Justice de décider quels médicaments le médecin peut ou doit utiliser selon son patient ? N'est-ce pas là outrepasser ses compétences ? Un avocat ou un juge pourrait décider des médicaments (disponibles dans son hôpital) qu'un médecin pourrait ou non utiliser pour un patient déterminé ? N'est-ce pas seulement les médecins qui sont formés pour çà ?

LA LOI LEONETTI : incomprise, mal définie, floue … c'est elle la coupable, pas le médecin.

car elle dit bien :

Le médecin doit soulager la souffrance (morale et physique), il sait évidemment qu'un risque est d'abréger la vie.

Lorsque ce risque est important (plus, moins?) il devrait réunir son équipe et prendre son avis, voire celui d'un médecin indépendant et avertir « la famille « avant de prendre sa décision :

LA LOI DIT BIEN : « LE MÉDECIN DÉCIDE »

Le Dr Bonnemaison travaille EN SERVICE D'URGENCE, le temps qui lui est imparti est court, en urgence, le médecin doit agir vite. Il connaît ceux qui l'ont dénoncé, des gens de son service (d'après ce qu'en ont dit les journaux) en utilisant des données de dossiers médicaux a priori soumis au secret médical, pourquoi ?

Ceux-là demandent des clients (lu sur internet!) pour le service de soins palliatifs, dans une éthique absolutiste qui est de préserver la vie à n'importe quel prix, qu'il s'agisse d'argent ou de survie médicalisée de mourant, ne serait-ce que quelques jours de plus... (çà rapporte aussi beaucoup d'argent) éthique qui ravit l'évêque local (une page entière d'accusation du Dr Bonnemaison par l'évêque à l'époque sur le quotidien local) parlant de décision « collégiale » nécessaire, ce qui est une interprétation de la loi, pas claire sur le sujet :

ON PARLE À TORT DE DÉCISION COLLÉGIALE DANS LA LOI LEONETTI :

en justice, un collège est formé d'un nombre impair de personnes dûment désignées (élus ou nommées)

LA LOI LEONETTI NE DÉFINIT PAS LE COLLÈGE nécessaire à une décision dite « collégiale » , ni le nombre de personnes, ni leurs fonctions, ni qui en est le président à voix prépondérante.

En justice, un collège prend ses décisions par vote, dès lors qu'une proposition remporte 50% des voix plus une (voix prépondérante du président en cas d'égalité 50/50 des voix), elle est adoptée.

La plupart des services de soins palliatifs estiment ( ce n'est pas écrit dans la loi Leonetti) que le collège est l'équipe médicale, où infirmiers et aide-soignants sont soumis hiérarchiquement au « patron » du service, donc pas libres de leur opinion, soumis aussi aux jalousies et désaccords éthiques liés à des convictions religieuses ou autres personnelles, variable selon les établissements :

la loi républicaine est donc soumise à des variations d'un hôpital à l'autre...

il est nécessaire d'avoir un avis unanime : aberrant et impossible à réaliser, sauf à ne rien faire... contraire à l'esprit collégial ! il est obligatoire de prendre l'avis d'un médecin indépendant : c'est faux, la loi dit que c'est une possibilité, elle ne parle pas d'obligation

C'est ainsi que persiste les acharnements médicaux, curatifs ou palliatifs... qui rapportent beaucoup d'argent à certains, même si cela coûte à la sécurité sociale donc à l'ensemble des citoyens.

LA FAMILLE ? DE QUI S'AGIT-IL ?

De la personne (ou des personnes) qui s'occupe du malade et vient lui rendre visite, de la personne de confiance désignée ou supposée ?

Nul n'a jamais défini ce que sous-tend ce terme vague : la famille... parents et enfants, conjoints, compagnons ? parents même d'enfants adultes et responsables ? frères et sœurs, cousins ? Quels membres de la famille ? Ceux avec lesquels on est amis, ennemis, en affection ou en rejet, voire en haine ?

On reproche au Dr Bonnemaison de ne pas laissé de trace écrite dans les dossiers médicaux sur ses contacts avec « la famille » : Il a dit avoir vu et parlé avec la personne qui s'occupait du malade, pas de preuves puisque c'est un dialogue non retransmis par écrit (il travaille en service d'urgence et trouve sans doute plus utile de se consacrer à ses malades qu'aux papiers administratifs)

Mais pourtant les familles le défendent. Aucune n'avait porté plainte, elles étaient satisfaites.

Pourquoi parler de soutien « inattendu » ? depuis le début, les familles l'ont soutenu.

Au bout d'un long temps, et longtemps après l'accusation au tribunal, une seule personne a porté plainte, en s'en excusant ! en disant qu'il n'accusait pas, mais voulait en savoir plus (relaté par les médias) , aurait-il été manipulé par les accusateurs ?

On reproche au dr Bonnemaison de ne pas avoir suivi (peut-être ?) les volontés de patients qui n'avaient pas écrit leurs directives anticipées, ni nommé par écrit leur personne de confiance, et n'étaient plus en état de s'exprimer.

Mais est-ce la faute d'un médecin si la loi Leonetti, qui parle de ces papiers officiels à mettre dans le dossier médical de chaque citoyen, sans les rendre obligatoires, n'a pas été diffusée ni dans le système de santé, ni dans la population ?

Quels français ont à l'heure actuelle rédigé librement leurs directives anticipées, nommé leur personne de confiance ? Presque personne...

Des associations proposent des directives préétablies à remplir, ce qui est contraire au texte de loi, car leur rédaction n'est alors pas libre.

Combien de Français ignorent encore que le dispositif existe ? La plupart des citoyens l'ignorent 9 ans après le vote de la loi (2005)

La parole autour de la mort est encore taboue, difficile d'en parler, dommage mais c'est la réalité. Or comment préparer sa fin de vie en ignorant la mort ? Comment prendre ses dispositions pour que ses volontés sur sa fin de vie soient peut-être respectées, peut-être puisque la loi n'oblige nul médecin à les suivre.

Une loi qui rendrait ces directives opposables encouragerait les français à écrire leurs volontés, sachant qu'elle seraient respectées, quelles qu'elles soient, comme on respecte un testament.

RESPECT de chaque citoyen dans le système de santé publique

Respect de ceux qui veulent souffrir et de ceux qui ne veulent pas souffrir !

Respect de ceux qui veulent une prolongation maximum de leur vie, même dans un état de santé déplorable et incurable,

respect de ceux qui veulent qu'on les laisse mourir en paix, sas prolongation inutile,

respect de ceux qui veulent décider du jour et de l'heure et être aidés si besoin.

Respect de l'accompagnement souhaité (certaines personnes choisies, famille ou amis, des soignants),

Respect du lieu souhaité pour la fin de la vie

C'est ce que notre association AAVIVRE … sa fin de vie (www.aavivre.fr) réclame dans nos lois :

RESPECT DE L'ÉTHIQUE DE CHAQUE CITOYEN (liberté de conscience) respect de ses directives (droit de chacun sur son corps)

FORMATION des citoyens et des médecins et soignants à la réflexion de chacun sur sa propre fin de vie, autour de la mort (avant, après) à la rédaction des directives anticipées, choix de la personne de confiance à la connaissance des lois de santé

VOUS POUVEZ NOUS REJOINDRE dans cette association nouvelle !

Pour nous aider à faire évoluer les lois et la connaissance des lois, leur utilisation, et à faciliter la réflexion de chacun sur sa propre vie, donc aussi sur sa mort.

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