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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

réactions de médecins belges aux affirmations de M Leonetti

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-proces-bonnemaison-le-point-de-vue-de-jean-leonetti-13669.asp?1=1%23xtor=EPR-1000002224

Le Dr Leonetti interrogé à propos du Dr. Bonnemaison a encore affirmé qu’il y avait en France 0,3 ou 0,4% d’euthanasies clandestines sans demander l’avis du patient et que ce chiffre s’élèverait à 1,8 % en Belgique parce que la loi sur l’euthanasie a forcément entraîné des dérives.

ma remarque:
le Dr Leonetti a dit dans plusieurs de ses conférences avoir pratiqué des "euthanasies" par compassion, pour faire cesser des souffrances inutiles,sans plus de formalités, de par sa décision propre, et sans parfois le dire aux familles...
Dans une conférence à Béziers, en 2008 ou 2009?, il a recommandé à des médecins très inquiets -pédiâtres- de faire de même, par humanité, même contre les lois...
Pourquoi n'est-il pas au banc des accusés? pas plus que tant d'autres médecins qui ont dit avoir fait de même? (voir liste parue dans le nouvel obs établie par le dr denis labayle lors du procès de périgueux)

Réponse des médecins Belges :

1°) Le coup classique des euthanasies clandestines.. "...

Cela dit, pour les chiffres belges, nous savons qu'il s'agit d'une donnée mal interprétée mais basée sur des enquêtes publiées.

Nous savons comment les chiffres ont été manipulés pour faire que des aides médicales en fin de vie se transforment en des euthanasie dites clandestines.

Il faudra d'ailleurs analyser ce que signifie ce terme dans l'esprit des opposants, parce qu'en l'espèce, ce qui est clandestin n'est pas connu ou alors supposé mais non démontré.
Ce qui est su n'est par définition plus clandestin.

Si Leonetti affirme qu'il y a 0.4 % d'euthanasies sans l'avis du patient, c'est qu'il dispose de données mais rien ne bouge et il ne réagit pas non plus.

Il est alors complice de quelque chose qui en principe est interdit.

C'est délicat d'avancer sur cette voie.

D'un autre côté, en tenant compte du nombre de décès en France (environ 500 000 par an), même 0,4 % représente un nombre non négligeable de situations qui ne font pas l'objet de poursuites.

Il existe donc en France une forme de loi du silence et des situations qui sont acceptées.

Le cas de Bonnemaison relève donc de l'arbitraire et en même temps confirme que son procès n'est pas juste ni moralement acceptable.

De plus, il serait intéressant que Leonetti nous dise combien il y a en France d'euthanasies demandées par les patients...mais là, cela demande un autre courage.

En faisant quelques recherches sur le net (assez faciles) j'ai pu consulter le rapport concernant une enquête menée en 2010 et publiée dans Population et sociétés (N° 494 Novembre 2012).

Les chiffres présentés sont éloquents :

16% des patients ont exprimé le souhait d'accélérer leur mort.

L'euthanasie ne représenterait "que" 1,8 % des décès...en l'absence de loi, ce n'est pas si mal...

L'intensification des traitements (douleurs et symptômes) sachant que cela entrainerait la mort concerne 28,1 % des décès.

Il n'est pas précisé si les patients avaient été informés de cela.

Leonetti devrai lire la littérature médicale de son pays...

Je persiste à dire que si on constate des actes clandestins mais qu'en l'espèce on ne fait rien, la question se pose de savoir pourquoi certains médecins seraient inquiétés et pas d'autres.

L'autre question est de savoir d'où viennent des chiffres aussi précis d'actes dits clandestins?

Si on dispose de chiffres, c'est qu'on en connait la source, et la notion de clandestinité est dès lors contestable.

Oser dire qu'une loi entraine des dérives, au contraire de l'absence de loi, est quand même fort !

Avec cette logique, on devrait dire qu'il vaut mieux ne pas avoir de code de la route pour éviter les accidents...

~2°) il y a au moins 30% des décès qui sont accompagnés par l’injection de médications. Médications susceptibles de hâter la mort.

Dans ces 30% certains témoins voient des euthanasies sans demande car les patients sont inconscients au moment de l’aide qui leur est apportée.

Alors dire qu’il y a 0,4% en France ou 1,6 en Belgique :

ce sont des chiffres sujets à caution.

Mais de toute façon, ce sont quasi toujours

des actes élémentaires d’accompagnement

dans des situations où les patients sont déjà moribonds.

Le procès intenté au Dr Bonnemaison est un bel exemple.

Tous les actes reprochés sont des actes réalisés dans les derniers moments de patient en coma !.

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