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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

répondez au sondage: http://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/etes-vous-favorable-a-une-loi-autorisant-l-euthanasie-26-06-2014-1840752_1923.php

http://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/etes-vous-favorable-a-une-loi-autorisant-l-euthanasie-26-06-2014-1840752_1923.php

merci aux jurés qui ont compris que le dr bonnemaison avait seulement raccourci des agonies qui, sinon, auraient été plus ou moins atroces et longues, soulagé les souffrances d'agonie et qu'il n'avait "tué" personne.

le dr bonnemaison doit retrouver ses droits d'exercer la médecine, même si ce n'est plus dans le service où certains l'ont accusé à tort et gâché 3 ans de sa vie,

peut-il demander des dommages et intérêts à ses accusateurs? je ne sais pas, mais cela vaudrait la peine, me semble-t-il.

le conseil de l'ordre l'avait condamné par avance, contre la Justice, est-ce acceptable?

ne faut-il pas remettre en cause les prérogatives de ce reste de conseil monarchique remis en république par pétain?

quant au cas de vincent lambert, le conseil d'état a jugé comme tous les médecins sauf les fanas de la vie à n'importe quel prix, que cet homme était en réalité déjà mort (définition de la mort cérébrale), et donc qu'il était déraisonnable de poursuivre une vie du corps totalement artificielle.

l'appel à l'Europe semble dérisoire, une querelle de plus des parents obnubilés par leur interprétation religieuse, rejetée par leur fils depuis longtemps.

les médecins obéissent à la loi française et tant mieux.

elle est déjà très en retard sur l'évolution de notre société, il est nécessaire de l'améliorer pour que enfin, notre système de santé respecte ses usagers et leurs décisions sur leur propre vie et cesse les prolongations déraisonnables de vie.

j'ai écouté ce matin sur france inter bernard kouchner qui a insisté sur la nomination écrite nécessaire d'une personne de confiance pour tout citoyen majeur, mais

j'ai regretté qu'il n'explique pas la nécessité pour tout citoyen d'écrire ses voeux pour sa propre vie et particulièrement pour sa fin:

il y a là une éducation à faire de tous les citoyens, médecins inclus,

pour que chacun réfléchisse à sa propre mort, aux conditions possibles, bonnes ou mauvaises, et à ce qu'il voudrait pour être respecté.

car une loi qui respecterait les usagers du système de santé et les laisserait décider de leur propre fin de vie,

selon leur philosophie, leurs croyances, et leur sensibilité à la souffrance, libérerait tant les usagers que les médecins (et autre professions de santé)

notre loi est actuellement soumise à des diktats religieux d'un autre âge, ce n'est pas normal en république démocratique qui prône : égalité,liberté, fraternité.

il n'y a pas d'égalité:

certains médecins sont accusés d'assassinat alors que d'autres ont fait la même chose et sont heureusement libres et non accusés.

certains vont mourir en Suisse mais il faut être assez riche pour cela (compter plus de 10000€)

selon les services et leurs chefs, la loi n'étant pas assez claire, certains meurent en douceur, d'autres voient leur agonie prolongée, malgré leurs souhaits contraires.

la liberté de conscience n'est pas respectée: la loi actuelle s'aligne sur le dogme religieux de la vie à n'importe quel prix, moral et financier.

la fraternité est pensée comme la charité dite chrétienne, avec tout le mépris de l'Autre qu'elle implique (le pauvre est inférieur au riche, l'ignorant est inférieur au "sachant"), et non pas comme une solidarité entre personnes égales.

les principes fondamentaux de notre république sont donc bafoués.

il est temps que la loi y revienne, et que les directives anticipées de préférence écrites, du moins données oralement à la personne de confiance dûment nommée (dès 18 ans), soient opposables, donc respectées obligatoirement tant par les médecins que par les familles.

alors les citoyens, qui, actuellement, renoncent à écrire des voeux dont ils savent par avance qu'ils ne seront pas respectés, auront plus à coeur d'écrire leurs directives.

les médecins doivent participer à cette éducation citoyenne: prévoir sa mort.

une loi qui respecte les citoyens

  • respectera les choix opposés de prolongation ou d'arrêt de vie
  • respectera ceux qui préfèrent souffrir et ceux qui ne le veulent pas
  • respectera ceux qui veulent choisir le jour et l'heure de leur mort et ceux qui ne le veulent pas.

et elle permettra aux médecins d'aider ceux qui le demandent, comme ils le demandent, dès lors que la fin de vie proche est prévisible, que la médecine ne peut plus rien pour améliorer l'état de santé, sans risque d'accusation à tort.

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