24 Août 2014
le système de santé doit permettre une relation privilégiée entre l'usager et son médecin, médecin au service de l'usager, pour l'aider par sa connaissance de la maladie, de la santé, par son diagnostic et pronostic, à prendre ses propres décisions.
des DIRECTIVES ANTCIPEES écrites:
importantes, voire essentielles pour favoriser le dialogue "patient" /médecin
il me semble que chacun devrait se poser la question de sa mort:
comment, où? le hasard? ma volonté?
quels choix pour moi?
souffrir ou non, prolonger ma vie le plus possible ou non, abréger ma vie ...
selon la nécessité que j'éprouve? (ma dignité si on veut)
quelles conséquences pour mes proches, ceux que j'aime? prévoir la suite?
REFLECHIR au fait que nous sommes tous mortels, que nul ne sait le jour et l'heure (sauf décision volontaire), que le prévoir - dès 18 ans- et prévoir la suite pour ceux qu'on aime est bon pour nous, et pour nos proches, rassurant, permettant une vie sereine.
évidemment, cela ne fait pas mourir.
avec LA PERSONNE DE CONFIANCE qu'il est bon de nommer expressément, par écrit, apte à discuter avec le médecin pour les décisions à prendre en fonction de votre volonté exprimée précédemment, désintéressée tant par la prolongation de votre vie que par votre mort, apte à vous accompagner mais aussi à vous remplacer au cas où vous ne pourriez plus vous exprimer
le système de santé doit encourager chacun à prendre ses responsabilités, à écrire ces papiers, et il doit évidemment s'engager à RESPECTER chaque usager, quelles que soient ses volontés pour lui-même.
Cessons d'employer ces mots contestés, vides de sens puisqu'interprétés différemment par les uns et les autres, que sont les mots euthanasie et dignité.
on décline des euthanasies passives, actives, prises au sens de meurtre compassionnel, pendant que d'autres parlent de la liberté de choix de vie pour soi-même. incompréhension totale évidemment.
on parle de la dignité propre à l'Homme opposé à l'animal, soi-disant universelle, mais on parle aussi du sentiment de dignité de chacun lié à sa conception propre de sa vie, donc très personnel.
la liberté s'accompagne de la connaissance, du dialogue, qui permettent le choix.
il faut obtenir que CESSE L'INTERDICTION MASQUEE DE L'AIDE AU SUICIDE (MORT VOLONTAIRE pour des raisons très différentes) qui ne devrait pas être interdite, le suicide étant la liberté de chacun,
que les lois sur la non-assistance à personne en danger et sur l'incitation au suicide imposent à nos contemporains.
Lois qui doivent être modifiées pour que l'aide véritable et l'accompagnement de celui ou celle qui a décidé "raisonnablement" de terminer sa vie, puissent s'exercer librement à la demande, par des médecins (cadre à déterminer) ou d'autres personnes (associations ou particuliers)