24 Août 2014
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/21/01016-20140821ARTFIG00276-les-francais-trois-fois-plus-nombreux-a-partir-en-suisse-pour-mourir.php
toujours très ambigü!
les suisses démentent eux mêmes cette augmentation. vu le coût, pas très étonnant!
et puis la plupart des gens préfèrent mourir chez eux.ne faudrait-il pas insister sur le fait que
l'aide au suicide (mort volontaire) ne peut pas être condamnable en France,
comme le répète régulièrement le Dr Leonetti, puisque le suicide est un acte libre?
ne faudrait-il pas cesser de cacher les suicides?
un acte qui n'a aucune raison (autre que religieuse) d'être interdit, encore moins honteux :
c'est la liberté de l'être humain sur sa vie et son corps, libre de vivre, donc libre de choisir sa mort,
la société devant lui permettre dans la mesure du possible une vie "digne", dans un état de santé "correct", sans l'obliger pour autant à vivre contre son gré.
un acte qui demande un grand courage lorsqu'il est pratiqué seul, de façon réfléchie, sans aucune "dépression" maladive,
à la fin d'une vie bien remplie,
ou lorsque la vie que les médecins nous laissent est insupportable à vivre, cause de trop de souffrances incurables?
un acte qui demande des connaissances auxquels tous n'ont pas accès, pour se faire en douceur et non pas dans la violence
alors cessons de cacher ces suicides dont on ne parle pas, qu'ils soient doux ou violents
car nombre de morts sont dites naturelles et ne le sont pas, on le sait depuis longtemps (voir thèse du Dr Terrades sur le suicide, déjà quelques années)
favorisons l'accompagnement des fins de vie, sans préjugés, avec le respect dû à chacun,
faisons tout pour éviter la violence, le traumatisme de suicides violents pour les autres, ceux qui restent.
ce qui veut dire que
tous les médecins puissent pratiquer les soins dits palliatifs à domicile, sans passer obligatoirement par des protocoles longs et compliqués avec l'hôpital,
l'on puisse accompagner une personne qui a décidé de sa vie et de sa mort, selon ses souhaits, et sa philosophie de vie.
la connaissance des produits permettant l'endormissement suivi de la mort plus ou moins rapidement ne doit pas être réservé à certains, et interdit aux autres, que ces produits doivent pouvoir être accessibles à tous au moins dans certaines conditions.
science interdite?
n'est-ce pas un abus de pouvoir de ceux qui savent? n'est-ce pas de la censure? au nom de quoi?
hors la religion, qui ne devrait pas dominer notre République soi-disant laïque (loi 1905: séparation des églises et de l'état), je ne vois aucun motif "raisonnable".
les autres motifs connus, pas plus "raisonnables" étant ce qu'on appelle "l'or gris":
ce qui rapporte à certains des fortunes sur le dos des autres :
des personnes "en fin de vie", des "malades" ou "handicapés lourds" incurables maintenus artificiellement en vie pendant des années par différents moyens techniques (médicaments, alimentation, hydratation artificielles, et autres machines à survivre)
c'est devenu, malheureusement selon moi, possible, à des coûts exorbitants pour tous, dont on oublie de parler, pendant que notre système refuse de soigner des personnes jeunes et qui pourraient guérir...