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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

médecin, catholique, belge et pratiquant l'euthanasie

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Un-medecin-catholique-qui-pratique-l-euthanasie-temoigne-2014-09-14-1205992

euthanasie belge: aider à mourir celui ou celle qui le demande, par un acte médical rapide, voire instantané, et doux (par piqûre, ou par absorption par la personne du médicament requis) de fait, c'est une aide à la mort volontaire.

sédation continue: on dit parfois qu'il s'agit d'une « euthanasie » passive, pourquoi?

  • parce qu'on ne sait pas exactement quand la mort arrivera, le moyen étant plus ou moins rapide mais pas instantané.
  • parce que c'est le plus souvent en France la volonté du médecin et pas celle du patient/mourant.

Le Pr Leonetti a toujours dit qu'une sédation de plus de 48h était une torture pour tous, soignants et soignés, lorsque l'agonie est là.

les sédations, souvent partielles, qu'on prolonge le plus possible, sont des moyens d'adoucir les fins de vie, en faisant tout pour que la personne ne meure pas, ou du moins le moins vite possible.

pour moi, sédation prolongée indûment = torture pour tous, soignants et soignés, contraire à l'esprit de la loi française actuelle, c'est de l'obstination déraisonnable, condamnée par la loi

mais dans tous les cas, l'essentiel est le RESPECT des voeux de chaque individu, avec sa propre éthique, ses croyances, ses habitudes de pensée et de vie:

  • aux médecins de suivre ces vœux (la loi française ne l'y oblige pas, mais le lui recommande)
  • au malade/mourant de les avoir clairement énoncés, et de préférence longtemps avant la fin: directives anticipées à écrire dès 18 ans et à renouveler tous les 3 ans, à modifier quand on le souhaite, à faire soutenir par la personne de confiance nommée par écrit (dès 18 ans)

Penser que si la majorité des Français ( et des humains) souhaite « mourir tranquille », sans obstination médicale et avec le moins de souffrances possibles, tant morales que physiques, sans mort volontaire et programmée pour autant

  • une frange souhaite prolonger sa vie au maximum, quelles que soient les conditions de vie, et les souffrances, et
  • une autre frange souhaite décider volontairement de sa mort, et se voir aider pour une mort douce et rapide, pour éviter les souffrances surtout morales de se voir mourir à petit feu.

Penser aussi que, naturellement, 85% des fins de vie se passent bien. Tous ne finiront pas grabataires et/ou déments. Entre morts brutales et morts rapides, les vies qui se poursuivent dans le handicap, voire la déchéance, ne sont pas aussi nombreuses que les assureurs et promoteurs d'EHPAD voudraient nous le faire croire, pour eux, il s'agit d'abord de faire de l'argent.

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