5 Novembre 2014
FIN DE VIE : Mon commentaire sur l'article de Marie de Hennezel, papesse des soins palliatifs: http://www.ouest-france.fr/point-de-vue-ameliorer-la-fin-de-vie-de-nos-aines-2951301 CHACUN VEUT SAVOIR QUE SES DIRECTIVES ANTICIPÉES ECRITES SERONT RESPECTÉES, sinon, pourquoi écrire ce que l'on veut en sachant que le médecin n'en fera qu'à sa tête, sans en tenir compte ? « Que signifie «mourir dans sa dignité» ? ETRE RESPECTÉ dans ses croyances, ses convictions sur la vie et la mort, pour soi-même. On progresserait certainement si, loin de la mort, dès l'âge adulte, où on devient citoyen à part entière, les médecins dialoguaient avec leurs patients pour les aider à écrire leurs directives anticipées (se poser les bonnes questions, sans donner les réponses), et ensuite s'engageaient à les respecter, même si elles sont en désaccord avec leurs propres idées pour eux-mêmes. DANS NOTRE SOCIÉTÉ, LE MÉDECIN EST AU COEUR DU PROCESSUS DE FIN DE VIE : on l'appelle au chevet des mourants, c'est lui qui envoie trop souvent aux urgences pour rien, il se débarrasse alors du problème de fin de vie. Il ne veut pas accompagner les derniers instants et veiller au confort de la personne qui va mourir, c'est pourtant son travail, mais il n'a pas appris à le faire. LES MÉDECINS N'ONT PAS APPRIS À ÉCOUTER LEURS PATIENTS, À LES ACCOMPAGNER jusqu'au bout, trop peu le font dans le respect des personnes. IL EST TEMPS POUR EUX D'APPRENDRE, CE QUE FAISAIENT NOS MÉDECINS DE CAMPAGNE OU MÉDECINS DE FAMILLE. « La pensée de recevoir une injection mortelle fait horreur à la plupart des gens. » dit Marie de Hennezel, NON, c'est faux en général : C'est vrai que POUR CERTAINS, dont de nombreux catholiques,
Mais en réalité, y a-t-il mort brutale dès lors qu'il faut au moins quelques semaines voire mois de réflexion pour aboutir (exemple belge) à la mort décidée par le patient, alors qu'il est déjà en train de mourir depuis assez longtemps ? La mort est bien décidée par Dieu (ou la vie), elle est en réalité retardée par les médecins qui essayent à n'importe quel prix, moral et financier, d'empêcher les gens de mourir, que cela soit leur vœu ou contraire à leurs voeux. A quel moment cet acharnement à faire vivre devient indigne de la personne ? Lorsqu'elle le refuse, tout simplement. IL FAUT SAVOIR QU'ON PEUT TOUJOURS S'OPPOSER AU TRANSFERT À L'HÔPITAL. Le médecin généraliste peut-il aider à mourir sans souffrir ? Oui. De quelle façon ? Dans le respect de la personne, comme elle le souhaite, sans vouloir lui imposer autre chose. Peu importe de savoir que peu voudront une injection (de 1 à 2 % au Benelux), mais il y en a, peu importe de savoir que peu souhaitent conserver la douleur -supportable-, mais il en existe, IL IMPORTE DE RESPECTER CHACUN DANS SES CHOIX :