Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

FIN DE VIE : à propos de l'article de M de Hennezel: http://www.ouest-france.fr/point-de-vue-ameliorer-la-fin-de-vie-de-nos-aines-2951301

FIN DE VIE : Mon commentaire sur l'article de Marie de Hennezel, papesse des soins palliatifs:

http://www.ouest-france.fr/point-de-vue-ameliorer-la-fin-de-vie-de-nos-aines-2951301

CHACUN VEUT SAVOIR QUE SES DIRECTIVES ANTICIPÉES ECRITES SERONT RESPECTÉES, sinon, pourquoi écrire ce que l'on veut en sachant que le médecin n'en fera qu'à sa tête, sans en tenir compte ? 

« Que signifie «mourir dans sa dignité» ? 

ETRE RESPECTÉ dans ses croyances, ses convictions sur la vie et la mort, pour soi-même. 

On progresserait certainement si, loin de la mort, dès l'âge adulte, où on devient citoyen à part entière, les médecins dialoguaient avec leurs patients pour les aider à écrire leurs directives anticipées (se poser les bonnes questions, sans donner les réponses), et ensuite s'engageaient à les respecter, même si elles sont en désaccord avec leurs propres idées pour eux-mêmes. 

DANS NOTRE SOCIÉTÉ, LE MÉDECIN EST AU COEUR DU PROCESSUS DE FIN DE VIE : on l'appelle au chevet des mourants, c'est lui qui envoie trop souvent aux urgences pour rien, il se débarrasse alors du problème de fin de vie. Il ne veut pas accompagner les derniers instants et veiller au confort de la personne qui va mourir, c'est pourtant son travail, mais il n'a pas appris à le faire.  

LES MÉDECINS N'ONT PAS APPRIS À ÉCOUTER LEURS PATIENTS, À LES ACCOMPAGNER jusqu'au bout, trop peu le font dans le respect des personnes. 

IL EST TEMPS POUR EUX D'APPRENDRE, CE QUE FAISAIENT NOS MÉDECINS DE CAMPAGNE OU MÉDECINS DE FAMILLE. 

« La pensée de recevoir une injection mortelle fait horreur à la plupart des gens. » dit Marie de Hennezel,

NON, c'est faux en général : 

C'est vrai que POUR CERTAINS, dont de nombreux catholiques,
  • l'idée d'une mort brutale ne plaît pas, contraire à l'idéal catholique d'une mort qui laisse le temps de confesser ses pêchés pour les voir absous, de pardonner ce qui doit être pardonné.
  • encore moins une mort décidée par eux mêmes et non pas par Dieu, mort qui serait pour eux sacrilège.
Mais en réalité, y a-t-il mort brutale dès lors qu'il faut au moins quelques semaines voire mois de réflexion pour aboutir (exemple belge) à la mort décidée par le patient, alors qu'il est déjà en train de mourir depuis assez longtemps ? 

La mort est bien décidée par Dieu (ou la vie), elle est en réalité retardée par les médecins qui essayent à n'importe quel prix, moral et financier, d'empêcher les gens de mourir, que cela soit leur vœu ou contraire à leurs voeux. 

A quel moment cet acharnement à faire vivre devient indigne de la personne ? Lorsqu'elle le refuse, tout simplement. 

IL FAUT SAVOIR QU'ON PEUT TOUJOURS S'OPPOSER AU TRANSFERT À L'HÔPITAL.

Le médecin généraliste peut-il aider à mourir sans souffrir ? Oui. 

De quelle façon ? Dans le respect de la personne, comme elle le souhaite, sans vouloir lui imposer autre chose. 

Peu importe de savoir que peu voudront une injection (de 1 à 2 % au Benelux), mais il y en a, peu importe de savoir que peu souhaitent conserver la douleur -supportable-, mais il en existe, 

IL IMPORTE DE RESPECTER CHACUN DANS SES CHOIX : 
  • injection ou non
  • aide au suicide ou non.
  • sommeil par sédation avant de mourir ou non, et combien de temps ?
  • pas de sédation
  • acharnement médical avec acceptation de servir de cobaye pour la science.
  • mourir à l'hôpital ou dans son lit
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article