15 Novembre 2014
M Mercier n'a pas "aidé" à proprement parler son épouse à se suicider: il n'a participé à son suicide que...
Simplement il a accepté sa décision de mourir comme elle le voulait...
Il a respecté sa décision, comme ils se l'étaient promis mutuellement.....
Par quel manque de respect leur médecin a-t-il dénoncé sa (faible) participation dans le suicide de son épouse? par quel idée de son pouvoir médical, alors que rien ne pouvait plus raisonnablement être tenté pour améliorer son état de santé?
est-ce au médecin de décider à notre place ce qui est bien ou moins bien pour nous? de quel droit cette ingérence dans nos décisions de vie?
le suicide n'est pas interdit en France, .....
le suicide étant un acte libre, la loi ne peut pas punir l'aide à cet acte.
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deux lois pour l'interdire et le punir de fait:
loi sur la non assistance à personne en danger qui ne distingue pas ............ Cette loi doit être modifiée.
C'est sur la notion de non assistance à personne en danger que M Mercier a été accusé. Mais pour son épouse, le danger était de survivre encore quelques semaines de souffrance, de devenir OBJET de soins, la mort était au contraire délivrance, soulagement des souffrances.
Une autre loi a été fabriquée inutilement en 1982, pour interdire toute incitation et provocation au suicide,.................... Cette loi devrait être supprimée.
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J'espère qu'après une première décision de justice d'acquittement, ceux qui ont jugé utile de faire appel en espérant une condamnation injuste, seront déjugés et que la deuxième décision corroborera la première : acquittement !
Déjà que, par humanité, il aurait du y avoir non-lieu, comme pour Marie Humbert et le Dr Chaussoy.