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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la loi pour le droit à une euthanasie demandée vue par H Chabalier

http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-oeil-de-chabalier/sons/euthanasie-le-debat-est-relance-2303685

Nécessité d'une nouvelle loi ?-

OUI et pour moi, c'est une énigme ! 90 % de Français, ce n'est pas rien, toutes confession confondues, c'est rare, se disent favorables à l'euthanasie.

Et pourtant, depuis des dizaines d'années, le pouvoir politique, gauche, droite confondues, avec la complicité de certains médecins louvoient, remettent, repoussent, rusent dès qu'il s'agit de passer le pas, si je puis dire, d'affirmer clairement que oui, un homme ou une femme en fin de vie, s'il en fait directement la demande a le droit de bénéficier d'une aide à le faire mourir, on appuie sur le frein.

Pendant ce temps-là, les faits divers et les procès absurdes s'enchaînent.

Dimanche dernier, un octogénaire a achevé sa femme en phase terminale d'un coup de fusil pour ne plus la voir souffrir et a retourné son arme contre lui.

Mardi, un homme de 84 ans atteint d'une maladie incurable s'est suicidé en pleine rue à Béziers parce que l'Etat lui avait refusé l'euthanasie.

Ce même mardi, Jean Mercier, 86 ans, devait être jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour avoir assisté son épouse dans son suicide.

Ces faits divers, et tant d'autres sont à mettre au compte des législateurs, de la frilosité des politiques et de certains médecins empêtrés dans leur serment d'Hippocrate et persuadés qu'ils sont au-dessus du peuple et non à son service.

Hervé, il y a quand même la loi Léonetti qui permet dans certaines circonstances de laisser mourir une personne condamnée. Elle existe cette loi.

Oui, mais laisser mourir, ce n'est pas aider à mourir et c'est là toute la différence.

Laisser mourir, c'est débrancher, enlever les perfusions, ne plus nourrir le patient et surtout, laisser le temps, mettre du temps de l'agonie, et ça peut durer, j'allais dire "traîner" en longueur et ça, c'est insupportable.

A la mi-janvier, la loi Léonetti sera sans doute amendée, c'était la promesse 21 de François Hollande.

Cette loi Léonetti permet déjà d'éviter l'acharnement thérapeutique et toutes ces techniques médicales qui prolongent artificiellement les derniers souffles de la vie, cette obstination déraisonnable (c'est le terme officiel employé) s'exerce au prix de souffrances souvent terribles.

La nouvelle loi évoquera, je pense, pour la première fois, l'aide à mourir.

On peut s'attendre à une crise d'urticaire de la manif pour tous et autres printemps français.

Vous savez, au Sénat et à L'Assemblée Nationale, sur fond de calculs politiques, ça va ferrailler, mais tergiverser encore pour faire l'économie d'une poussée d'acné des catholiques traditionalistes, ce n'est plus imaginable.

Vous parlez des catholiques, mais toutes les religions monothéistes posent comme principe que seul Dieu a le pouvoir de donner et d'enlever la vie.

Oui, mais il se trouve que nous sommes dans un état laïque, je dis bien "laïque" et c'est notre droit de citoyen et d'humain de décider comment et quand on veut quitter ce bas monde. D'ailleurs la bataille pour le suicide assisté, qui est légale dans plusieurs pays européens va s'imposer très vite.

Vous savez ma maxime "je n'ai pas de certitude mais j'ai une opinion"

Notre corps, notre âme nous appartiennent et dans cette affaire, ce sont les individus et pas les politiques, les patients et pas les médecins ou les religions qui doivent être le centre du problème.

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