4 Décembre 2014
Ras le bol de ces calomnies! encore une nouvelle secte ?
Qui confond « tuer » avec ce qu'il y a de violent dans ce mot, avec la haine de l'autre, avec l'idée que l'autre ne veut pas mourir,... avec
« aider à ce que la vie soit bonne jusqu'au bout et la mort confortable pour celui ou celle qui meurt? » car c'est bien de cela qu'il s'agit quand on pense la nécessité de changer la loi du système de santé, pour que nos médecins respectent enfin la volonté des patients.
http://www.aleteia.org/fr/sante/article/soulager-mais-pas-tuer-5784853224095744
Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage !!!
Quand on veut agir pour empêcher les autres de penser librement, on invente des tas de calomnies et de mensonges.
Philippe Pozzo di Borgo : qu'il trouve sa vie très convenable pour lui, c'est son choix et tant mieux. Personne ne souhaite sa mort. Mais tous les handicapés lourds ne réagissent pas comme lui.
Ce monsieur juge les autres à son aulne, mais les autres sont tous différents !
Et doit-on « juger », condamner ceux qui ne pensent pas comme nous ? Non, à mon avis, cela relève de la liberté de penser !
Quant à son analyse de la situation, elle est totalement fausse, complètement influencée par ceux qui refusent de choisir leur vie et leur mort, ceux qui remettent leur vie dans les mains non pas de Dieu mais de la médecine déifiée.
Ceux qui racontent des mensonges en disant que le droit à la liberté de penser et d'agir pour sa propre vie et mort est lié à la santé des personnes. Non, elle est liée à leur philosophie de vie, c'est tout.
"l’euthanasie : elle est le symptôme de la faiblesse des biens portants, explique-t-il. Elle répond à une tentation d’éliminer ce qui est anormal, peu présentable."
Non, pas du tout, je connais et j'ai connu pas mal de personnes qui ont voulu choisir leur mort : pour une mort bonne, c'est-à-dire pour eux rapide et douce, et leur idée n'était pas du tout celle-ci :
c'était seulement l'idée de leur liberté, de leur idée que leur vie devait s'arrêter là, par la nature des choses, et qu'ils refusaient les prolongations dues aux techniques modernes, qui leur donnerait une survie insupportable pour eux mêmes, ne serait-ce pas leur droit ?
Leur corps, leur esprit ne leur appartiennent-il pas ?
Cette idée est celle de personnes bien portantes, malades, et/ou handicapées, j'ai tout rencontré, mais surtout des personnes dont la santé était fléchissante, et qui souffraient de façon incurable.
Nul, parmi ceux qui militent pour le droit de décider de sa santé, dans le système de santé et de refuser des soins et de demander éventuellement une mort accélérée, ne demande quoi que ce soit pour les autres ! Il n'est pas question de ne pas respecter quiconque ! Un droit n'est pas une obligation.
Si j'ai le droit d'être aidé à mourir, je n'ai aucune obligation de demander de l'aide, et j'ai le droit de vouloir prolonger ma vie jusqu'à ce que j'en décide autrement.