31 Janvier 2015
31 janvier 2015
en hommage à mon père qui m'a appris la philosophie grecque et les lois de la République et m'a évité tout catéchisme (il aurait 105 ans), dont on n'a pas respecté l'éthique et sa volonté de "mourir debout", dont on a prolongé l'agonie et ses souffrances
Je répète avec AAVIVRE … sa fin de vie : IL FAUT AGIR pour que
LA LIBERTÉ , L'ÉGALITÉ, LA SOLIDARITÉ, LA LAÏCITÉ
SOIENT RESPECTÉES DANS LE SYSTÈME DE SANTÉ :
suppression de la loi contre le suicide (double la loi contre le harcèlement)
modification de la loi de non assistance à personne en danger (de mort): le danger pour le candidat à la mort volontaire réfléchie n'est pas de mourir mais de voir sa vie prolongée indûment, au mépris de son bien-être (= santé).
modification nécessaire de la loi dite Leonetti:
loi sur les droits des malades, MÊME DROITS POUR TOUS, Y COMPRIS EN FIN DE VIE (où commence la fin de vie? personne ne le sait, c'est beaucoup plus que les derniers jours d'agonie). tout citoyen doit pouvoir, dans le système public de santé:
accepter ou refuser des soins, traitements, investigations, opérations proposés
accepter ou refuser la prolongation artificielle de vie (machines, médicaments)
demander ou refuser de voir sa vie abréger (mort volontaire)
accepter ou refuser de souffrir moralement et/ou physiquement
accepter ou refuser de vivre en institution
accepter ou refuser de mourir à l'hôpital
DIRECTIVES ANTICIPÉES À ENCOURAGER ET À RESPECTER ABSOLUMENT
droit pour chacun de gérer sa santé et sa vie selon sa propre éthique:
non au patriarcat médical qui veut imposer sa loi aux autres, celui ou celle qui veut s'en remettre à un autre désigné le peut évidemment :
UN DROIT N'EST JAMAIS UNE OBLIGATION.
droit à la mort volontaire choisie, en douceur, et droit d'y être accompagné, voire aidé lorsqu'on ne peut plus agir soi-même, par humanité et solidarité:
SOULAGER LES SOUFFRANCES DOIT ÊTRE PRIORITAIRE,
LES SOINS PALLIATIFS, INDISPENSABLES DANS TOUTE MÉDECINE, PEUVENT ÊTRE INSUFFISANTS.
La sédation « profonde et continue » que proposeront MM. Claeys et Leonetti
« peut s’accompagner d’une agonie douloureuse qui peut durer huit jours »
dit le député Roger-Gérard Schwartzenberg
Qui osera dire que l'agonie douloureuse est nécessaire pour tous? alors qu'il s'agit d'une horreur sans nom.
Certains croient à la souffrance rédemptrice mais c'est loin d'être général.