6 Janvier 2015
MERCI d'avoir posé votre question et j'étais très contente de vous entendre en premier parmi les différentes questions des auditeurs :
J'AI TROUVÉ F HOLLANDE TRÈS CLAIR mais il explique aussi que la décision n'est pas la sienne mais celle des parlementaires, après qu'il ait fait établir des rapports divers sur la fin de la vie (quand çà commence ? Nul ne le définit)
LES PRINCIPES SONT BONS:
la volonté des usagers du système de santé (malades ou non) sera respectée, lorsqu'elle a écrit ses « directives anticipées »
lorsque la personne n'a rien écrit, et qu'elle ne peut pas s'exprimer, les médecins devront quand même soulager les souffrances de l'agonie par sédation continue (donc terminale au bout d'un certain temps)
Malheureusement, le projet de loi Leonetti Clayes ne me paraît pas répondre à ces deux obligations, dès lors que des médecins peuvent ne pas suivre les directives écrites, soit en urgence, parce qu'ils n'ont pas le temps de les connaître, soit parce qu'ils les considèrent comme et il ne prévoit encore ni contrôles ni sanctions lorsque al loi ne sera pas respectée.
F Hollande dit lorsque la mort n'est pas proche, la souffrance non avérée, ON VERRA PLUS TARD POUR UNE LOI PERMETTANT EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ:
REMARQUES:
Qui définit la proximité de la mort ? Les médecins
Qui dit que la souffrance n'est pas avérée ? Les médecins
Où est la volonté de l'individu ? Nulle part
L'euthanasie semble considérée par le Président comme une variante du suicide (comme nous « AAVIVRE … sa fin de vie » et le Dr Senet le disent depuis longtemps): c'est la volonté et la responsabilité de l'individu de mourir vite, même si les médecins ne parlent pas de fin de vie (non définie en réalité) + souffrances (ce qui signifie douleurs physiques ou/et souffrance morale), doit-on l'aider alors? que ce soit directement ou indirectement? Pour moi, oui, évidemment, c'est ce qui est fait en Suisse et en Belgique :
Le suicide est un droit, une liberté de tout être humain, la solidarité humaine est un devoir de la société.
On doit bien entendu continuer à prémunir les citoyens contre des suicides liés à des dépressions passagères et guérissables (chagrin d'amour, divorce, perte de travail, burn out, etc...), où les gens agissent sur un coup de tête, sans d'ailleurs rien demander à personne.
L'aide comme en Suisse et en Belgique et ailleurs, ne pourra être donnée légalement que lorsque la personne le demande instamment et souffre (moralement du moins) d'un état de santé déficient, sans espoir aucun d'amélioration de son état.
Je ne connais personne qui demande une aide à mourir lorsqu'elle va bien dans sa tête comme dans son corps.
F HOLLANDE NE DIT PAS NON, MAIS PENSE QU'IL S'AGIT D'AUTRE CHOSE:
ce n'est pas une modification de la loi Leonetti de 2005 qui le fera, mais il faudra (comme nous, AAVIVRE ... sa fin de vie, le disons et répètons)
l'abrogation de la loi anti-suicide de 1982 (qui double la loi contre le harcèlement)
l'aménagement de la loi non-assistance à personne en danger pour autoriser réellement le suicide et l'aide au suicide non intéressée comme en Suisse ;
J'espère que le projet de loi établi par les Verts à ce sujet (suicide assisté ou variante : euthanasie) sera au moins discuté sinon voté comme je le souhaite, dans ou hors la loi Leonetti Clayes qui, de fait, variante de la précédente, s'occupe seulement des relations médecins/soignés à l'hôpital et des droits bien minces des usagers à l'hôpital (car quid des « collèges » en médecine de ville ? ).