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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Soins palliatifs et AAVIVRE ... sa fin de vie

Soins Palliatifs et Droit de Mourir dans la Dignité : même combat

J'entends déjà les acteurs des soins palliatifs et du mouvement du Droit de Mourir dans la Dignité se mettre dans tous leurs états en lisant le titre de cet article.

AAVIVRE … sa fin de vie s'est fixée comme mission de réconcilier tous les acteurs de la fin de vie afin que chacun puisse reconnaître que l'autre, à sa manière, souhaite la meilleure fin de vie pour nos concitoyens.

« AAVIVRE … sa fin de vie » propose une approche législative qui contourne l'impasse actuelle d'une demande de loi sur l'Euthanasie et présente une solution qui permettrait de réconcilier les acteurs.
La fin de vie dans un hôpital ou une unité de soins palliatifs est déjà reconnue par l'Observatoire de la Fin de Vie comme n'étant pas le lieu adapté, pour la plupart des personnes, où vivre cette dernière étape de vie. Nous proposerons prochainement un autre contexte qui en incluant les soins palliatifs répondra mieux aux attentes des Français et plus particulièrement des personnes concernées
voir : www.aavivre.fr

Les Unités de Soins Palliatifs

Les acteurs des Soins Palliatifs sont au quotidien sur le terrain et estiment proposer aux personnes en fin de vie, dans le cadre de la législation actuelle, les meilleures conditions pour vivre jusqu'aux derniers instants du mieux possible. A ce titre nous leurs devons une reconnaissance profonde et méritée car ils font face à des situations parfois très difficiles tant sur le plan humain que professionnel.

Les Associations qui revendiquent « la mort dans la dignité »

Ces militants et une grande partie de la population française veulent pouvoir avoir accès à une fin de vie dans le respect de leur volonté, de leur éthique et de leur philosophie.

Ils revendiquent eux aussi des bonnes conditions de fin de vie.

Pourquoi sont-ils perçus comme étant en opposition ?

Quand le Dr V. Guastella, CHU Hôpital Nord de Clermont Ferrand, installe dans son unité de soins palliatifs une cave à vin ('on pourrait citer beaucoup d'initiatives dans les unités de soins palliatifs pour fournir un cadre de vie aussi confortable et respectueux des personnes en fin de vie), l'on voit bien que ces motivations sont en ligne avec les revendications de notre population.

Une opposition exacerbée

Ce qui oppose ces deux mouvements c'est que dans les deux cas ils sont confrontés à une réalité incontournable.

Chaque fin de vie est unique et seul l'individu concerné devrait être reconnu pour dire ce qu'il veut et comment il souhaite vivre cette dernière étape de vie.

Par ailleurs, les soins palliatifs et ceux qui revendiquent le droit de mourir dans la dignité réalisent chacun de leur façon des accompagnements qui, en respectant la volonté de l'individu, ne respectent pas forcément la loi.

Des milliers de personnes en soins palliatifs reçoivent des doses mortelles de médicaments qui leur permettent de terminer leur vie en toute quiétude.

Des centaines de personnes chaque année sont accompagnées par un proche compatissant ou un militant du droit de mourir dans la dignité avec des moyens leurs permettant de décéder sans les affres de l'agonie refusée.

Une réalité en France

Ces deux mouvements sont donc sont face à une hypocrisie, un sentiment de culpabilité, des non dits et des obligations de garder le secret (médical ou légal) afin de ne pas risquer d'être pénalement réprimés.
Les deux sont confrontés à des situations où ils sont dans l'incapacité de répondre avec cet acte de soin et d'humanité évident et sont confrontés à des personnes qui meurent de façon douloureuses et dramatiques.
C'est un traumatisme qui cristallise les acteurs engendrant des comportements bloqués dans le refus.
Ce que peut offrir une bonne législation
Tant que la loi ne permettra pas un cadre pour le traitement individualisé de la fin de vie, permettant à chacun de vivre ce moment de sa propre façon selon sa volonté exprimée ou via ses Directives Anticipées et/ou sa Personne de Confiance, ou autre représentant légal, nous resterons bloqués à une situation inextricable.
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