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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

des lois sur la santé, la mort et le suicide: respect des personnes avant tout!

Le président François Hollande tient sa promesse de susciter une discussion sur les problèmes de fin de vie avec notre système de santé, et pour discuter, ça discute... on n'en finit pas.

Mais de quoi parle-t-on ?

Les législateurs pensent au citoyen (citoyenne) dépendant d'un médecin et de son équipe de soins à l'hôpital donc choisissent toujours la mort à l'hôpital.

Nos législateurs veulent en réalité légiférer contre l'euthanasie, considérée comme meurtre par un médecin compassionnel, mais toujours décideur.

Ils sont opposés à tout suicide, même raisonné, même en fin de vie voire agonie.

Or le souci de beaucoup de personnes vieillissantes ou malades gravement sans espoir de mieux être, est d'éviter de tomber dans cette dépendance. Ils voudraient pouvoir mourir chez eux et garder leur façon de vivre, jusqu'au bout, dans LE RESPECT de leurs idées sur leur vie, leur santé, leur mort.

La vraie question est celle de la LIBERTE du patient dans le système de santé. Le suicide est une liberté, il fait partie des droits de l'Homme, c'est un acquis de la République contre l'Eglise qui le condamne, comme elle déplore les morts « trop » rapides qui ne laisse pas le temps de se confesser de ses pêchés, contre une certaine médecine pseudo-science qui voudrait annihiler la mort.

Personne ne demande qu'un médecin nous aide à mourir CONTRE notre volonté :

Les associations pour « mourir dignement » défendent LA LIBERTÉ DE CHOIX de chacun pour sa santé et sa vie, donc sa mort,

l'euthanasie - aide à mourir vite et en douceur, avec l'accompagnement de son choix, décidée par le « mourant » - est en réalité un suicide aidé, pour éviter les souffrances de l'agonie, la décision de mourir venant du « mourant ».

  • Le patient qui ne demande pas d'être aidé pour mourir plus vite ne doit pas l'être.

  • celui qui veut servir de cobaye pour prolonger sa vie le plus possible doit pouvoir le faire

  • Celui qui veut souffrir doit être laissé à ses souffrances.

  • Celui qui ne veut pas souffrir doit être sédaté, la mort viendra en son temps.

  • Mais pourquoi celui ou celle qui réclame une mort douce et rapide, aidée devrait être obligé/e de souffrir une longue agonie contre sa volonté ? (çà concerne environ 2% des mourants)

On peut légalement en France se suicider proprement et paisiblement, au besoin en se faisant aider. Mais si la personne qui se suicide est accompagnée jusqu'au bout, son accompagnant peut être accusé de « non assistance à personne en danger ». c'est cette loi qu'il faut changer absolument, pour ne pas confondre une aide à un suicide en fin de vie, pour supprimer les souffrances liées à cette fin, avec la fuite devant un accident, ou un malaise qui pourrait être soigné, voire un suicide « coup de tête » suite à chagrin, perte d'emploi ou autre conjoncture occasionnelle.

Et il faut supprimer la loi qui condamne toute information sur le suicide (1982) qui supprime toute possibilité d'éducation sur ce sujet, sauf médecins et autres soignants, et militaires de carrière : inégalités évidentes, les uns ont droit à la connaissance, pas les autres,

Pourquoi cette discrimination sur un sujet de vie qui concerne tout le monde ? Pourtant savoir comment on peut mourir ne provoque aucun suicide.

L'idée de suicide vient à l'être humain lorsque sa vie future se présente très mal (diverses conjonctures occasionnelles que la société doit aider à surmonter) ou se finit très mal (par maladies, vieillesse pénible, handicaps, incurables, qui provoquent inévitablement des souffrances au moins morales). Sinon, tout être humain veut d'abord vivre et pas mourir.

Nul ne peut inciter un autre au suicide sauf harcèlement, mais il existe déjà des lois contre le harcèlement.

(voir le Mouvement Libre Choix et AAVIVRE ... sa fin de vie)

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