fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
26 Mars 2015
POURQUOI?
il semble que les législateurs considèrent toujours, avec trop de médecins, qu'il faut tout faire pour éviter tous les suicides,
qu'ils soient geste non réfléchi, dans l'immédiateté du désespoir (et ceux là ne demanderont jamais de l'aide)
ou qu'ils soient geste réfléchi, alors que les souffrances de vivre sont insupportables et incurables (le plus souvent en fin de vie, ou avec des maladies lourdes et incurables).
Lorsque les associations diverses demandent des lois qui permettent à tous de pouvoir mourir en douceur, qui permettent d'être accompagné au moment de sa mort choisie, selon ses voeux,
d'aucuns crient au scandale, comme si le suicide était encore le pire des crimes, comme du temps où l'Eglise excommuniait les suicidés et prenait leurs biens, ruinant les familles, refusant de les enterrer avec les rites habituels.
NON, LA RÉPUBLIQUE A ADMIS LE SUICIDE COMME UN DROIT, UNE LIBERTÉ DE L'ÊTRE HUMAIN.
Le suicide n'est pas un délit, donc accompagner quelqu'un dans ce choix n'est pas un délit.
Mais tout est fait pour l'empêcher:
La connaissance des méthodes douces et l'obtention des produits nécessaires relève de longues recherches pour celui ou celle qui ne sait rien là dessus.
Elle est réservée aux médecins, vétérinaires, monde soignant.
CENSURE! DE QUEL DROIT?
Des lois annexes interviennent pour empêcher tout accompagnement au suicide doux en France:
LOI CONTRE LA PUBLICITÉ FAITE AU SUICIDE ET AUX MOYENS DE LE FAIRE: 1982
comme si un livre (suicide, mode d'emploi) avait pu réellement provoqué l'envie de suicide chez quelqu'un,
livre qui, si vous l'avez lu, aurait écoeuré tout candidat non motivé au suicide,
tant il insistait sur les risques d'échec avec des conséquences dramatiques,
livre qui donnait toutes les indications pour éviter le suicide.
Livre interdit parce qu'il disait des vérités sur notre système médical pas bonnes à dire, apparemment?
LOI DE NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER,
qui ne distingue pas
celui ou celle qui fuit devant un accident au lieu d'avertir les secours,
de celui ou celle qui peut accompagner, voire aider un peu, quelqu'un qui, après longue réflexion, décide d'abréger sa vie de souffrances incurables.
Or, pour celui ou celle qui peut guérir d'un désespoir occasionnel ou des suites d'accident, il est évident que la mort est un danger, et on essaye de l'éviter, pour que la personne retrouve ses moyens ordinaires.
Mais pour celui ou celle dont la guérison des maux est impossible, dont la vie devient un calvaire, le danger est de vivre encore un peu, il n'est pas de mourir :
LA MORT EST ALORS DÉLIVRANCE.
De quel droit l'empêcherait-on ?
dès lors que la personne en a décidé ainsi : c'est sa liberté, préférer mourir que souffrir jusqu'à une mort retardée trop souvent par des médecins inhumains, simples techniciens.
ESSAYONS DE NOUS REGROUPER, tous ceux qui pensent que l'interruption volontaire de vie, accompagnée, lorsque la vie n'est plus que souffrances incurables, est la plus belle des morts pour eux mêmes.
IL FAUT QUE CES LOIS SOIENT SUPPRIMÉES OU AMÉNAGÉES, POUR QUE LA LIBERTÉ DU SUICIDE SOIT RÉELLE, et que l'accompagnement de quelqu'un/e qui a décidé de terminer sa vie, parce qu'elle n'est plus que souffrances incurables, ne soit plus interdit.
QUE LA CLANDESTINITÉ CESSE !
Que tous ceux qui ont un suicidé dans leur famille ne craignent plus de le dire, comme si c'était honteux :
SERAIT-IL HONTEUX DE SOUFFRIR ? … pour moi, évidemment non !