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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

COMMENT DIALOGUER AVEC VOTRE MÉDECIN ?

COMMENT LUI FAIRE COMPRENDRE VOS DÉSIRS ?

MALADIE : IL EST SOUVENT URGENT D’ATTENDRE

Plus un médecin est expérimenté, plus il prend son temps. Il ne va pas se jeter sur l'armoire à médicaments ; ni courir au bloc-opératoire.

L'important, c'est de ne pas commettre d'erreur médicale irréparable en agissant dans la précipitation. « Primum non nocere » = « d'abord ne pas nuire ».

Il y a toujours un intérêt supplémentaire à attendre, en médecine : On sait que l'écoute et la parole entrent à 50% environ dans la guérison, et que souvent les choses rentrent dans l'ordre toutes seules, avec écoute et repos, éventuellement changement de rythme ou d'alimentation, sans qu'on ait besoin de courir le moindre risque (médicaments et opérations ont des effets secondaires souvent imprévisibles). C'est toujours la solution idéale, parce que le corps est son meilleur médecin, mais souvent cela demande du temps.

Votre médecin doit choisir entre : « qu'est-ce qui est le meilleur pour lui ?, qu'est-ce qui est le plus risqué ? » Il doit réfléchir entre plusieurs options. Aucune n'est évidente. Il n'y a pas de solution toute faite. Faut-il traiter, et comment ? ou attendre ? PRUDENCE, SAGESSE, BON SENS sont les maîtres mots, ainsi qu'UNE BONNE CONNAISSANCE DES PRIORITÉS DE SON PATIENT.

CHECK-LIST À REMPLIR AVANT D’ALLER CHEZ UN SPÉCIALISTE

Avant de vous précipiter pour subir un traitement, prenez le temps de faire une « check-list » de vos priorités.
Exemple :

Mme X. a de l'arthrose au genou, ce qui la prive de sa plus grande passion, le jardinage. La solution paraît simple : lui mettre une prothèse du genou ! Mais attention. Si son but premier est de refaire du jardinage, la prothèse du genou n’est pas la meilleure solution. Une prothèse du genou implique une opération chirurgicale risquée qui peut vous empêcher définitivement de vous agenouiller.

Pour elle, la solution la plus sûre est d'installer des bacs à fleur à sa hauteur, et s'équiper d'outils de jardinage à long manche. De cette façon, elle est sûre d’atteindre son objectif, qui est de pouvoir jardiner.

AVANT D'ALLER VOIR VOTRE MÉDECIN, OU UN SPÉCIALISTE QUI NE CONNAÎT PAS BIEN VOS PRIORITÉS,

PRENEZ LE TEMPS D'ÉCRIRE SUR UNE FEUILLE DE PAPIER QUELS SONT VOS PROBLÈMES, VOS PRIORITÉS, VOS INQUIÉTUDES.

Avant d'accepter un traitement (VOUS AVEZ DROIT DE REFUSER TOUT TRAITEMENT, À VOTRE INIATIVE) prenez votre temps pour réfléchir et consultez votre famille, vos amis, pour essayer de répondre aux questions suivantes :

  • Quel est le problème qui me gêne le plus ?

  • Mon médecin est-il bien conscient de ce problème ?

  • Ce traitement concerne-t-il seulement la maladie, ou va-t-il aussi résoudre ce problème ?

  • Est-ce que je suis bien informé des chances que cela aille mieux, et des risques que cela empire ?

Une fois que vous avez bien répondu à ces questions, passez aux suivantes :

  • Est-ce que je suis sûr de vouloir ce traitement, et vais-je le regretter si cela se passe mal ? Vais-je m'en vouloir d'avoir couru un risque qui, au fond, ne me paraissait pas valoir la peine ?

  • Quelle est l'urgence d'agir ?

  • Qu'ont fait les personnes qui se trouvaient dans ma situation (les forums Internet comme ceux de Doctissimo sont très instructifs à ce sujet ; non pour remplacer le médecin, mais pour écouter des avis de patients) ?

  • Et enfin, et seulement enfin : où et par qui me faire opérer ?

Ce n'est pas de la théorie : un cas dramatique : C’est un enfant qui avait un problème au cœur. Les médecins ont voulu l'opérer, et il est mort. Après sa mort, il s'est avéré que les médecins avaient jugé l'opération nécessaire parce que cet enfant était essoufflé et qu'il ne pourrait pas faire de sport à l'école. Mais lui était un grand lecteur, un musicien, très calme. Ce n'était pas très grave pour lui de ne pas faire de sport ! Si ses parents avaient compris que sa vie était mise en danger pour cela, ils auraient refusé l'opération, et leur enfant vivrait peut-être toujours.

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