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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

couac de la révision de la loi Leonetti

Couac de la loi Leonetti/Clayes suite aux récriminations des parents Lambert.

Suite à une remarque d'une adhérente admd, que je respecte par ailleurs :

Non, si la loi que nous voulons ne passe pas, ce n'est pas la « faute » de M Leonetti (droite catholique) qui n'est ni la Chambre des députés, ni le sénat, ni un dictateur :

il n'est pas responsable des lois, même s'il apparait souvent dans leur élaboration, loin d'être seul, ne pas oublier que Clayes (socialiste de gauche, dont j'ignore les croyances) s'est associé à Leonetti pour cette révision :

la loi actuelle n'a d'autre rôle que de protéger les médecins en cas de procès,

dès son titre, elle montre ses limites: « droits des malades et de la fin de vie »

Pourquoi et comment distinguer le « malade » qui va vivre encore "longtemps" de celui qui va mourir dans 6 mois ou un an (fin de vie), on le saura quand il sera mort!

Et qui est malade et qui ne l'est pas ?

On sait la définition de la maladie très restrictive en médecine : dès lors que le médecin ne sait pas ce que vous avez, il considère que vous n'êtes pas malade...

Parce qu'on est en fin de vie, on perdrait les droits de tout citoyen? grave entrave au droit!

Il faut savoir que beaucoup d'acharnement médical est demandé par les familles qui refusent la mort de leur proche, confondant trop souvent amour et possession, parfois influencées par des problèmes matériels liés à cette mort, rendant la vie de ceux qui restent difficile, parfois influencés par leurs croyances,

et que le médecin qui voudrait arrêter des soins déraisonnables, malgré la loi qui le protège, et lui demande de stopper, n'ose pas le faire, d'autant moins qu'il a à faire à des proches assez riches pour ameuter tous les tribunaux! L'affaire Lambert le prouve assez.

Le jour

où on mourra à nouveau chez nous ou chez nos proches, où la mort ne sera pas considérée comme insupportable, « anormale », mais reviendra à sa juste place : elle fait partie inhérente de la vie,

où la société retrouvera le bon sens qui dit que chaque humain est mortel, ce à tout âge et dans toutes conditions préalables,

çà ira mieux.

Mais le bon sens ne semble pas courant actuellement!

Trop de médecins se grisent à l'idée de nous empêcher de mourir, de nous faire revivre normalement après des années de coma, et même si un miracle est parfois remarqué, cela reste trop exceptionnel pour que la société engage des frais exorbitants pour « sauver » un humain sur des millions.

Pendant ce temps, les guerres et attentats tuent sans discontinuer dans le monde, avec le soutien des gouvernements et des soldats. Il y aurait des bonnes morts et des mauvaises ?

Impensable d'aider un vieux à mourir tranquillement, à cesser la survie d'un comateux à vie, mais envoyer des jeunes se faire tuer à la guerre, et à tuer d'autres personnes, rien que de plus normal ! Ils deviendront des « héros ».

D'ailleurs le verbe « sauver » signifie bien qu'on veut empêcher la mort naturelle d'advenir.

L'homme en « sauveur » de l'humanité, çà vous dit quelque chose ?

Base de ce monothéisme qui amène actuellement des fous à tuer n'importe qui, comme c'est arrivé de nombreuses fois au cours des siècles, entre guerres, conquêtes diverses des uns et des autres, Inquisition et autres horreurs.

Du "bavardage" à l'admd, pour masquer l'inopérance de sa méthode : rabâcher sans cesse les mêmes mots que personne ne comprend comme eux, ne pas provoquer de débats contradictoires seuls capables d'amener réflexion et avancement des idées, éviter les médecins, ne pas évoluer... se comporter en secte et non pas en gens responsables et réfléchis. Ce n'est évidemment que mon opinion.

Si les lois n'ont pas changé d'un iota depuis des dizaines d'années, malgré l'activisme de l'admd, çà veut dire que l'action menée par l'admd depuis quelques années est inadéquate.

Evidemment que la loi est mauvaise, et que sa révision n'avance en rien, et que çà dure depuis toujours, gauche ou droite au pouvoir (les seules avancées étaient les lois Kouchner, 1999 et 2002) que le système de santé garde tout pouvoir sur les citoyens,

mais si on se contente de le constater, çà sert à quoi?

À continuer à se faire «avoir » par les sectes religieuses puissantes et les monopoles médecin/pharmacie/hopital/EHPAD qui gagnent trop (argent et recherche) à prolonger la vie des "cadavres ambulants" expression de M Caillavet que j'aime beaucoup, très imagée.

il faut CHANGER DE MÉTHODE, non plus asséner un dogme " euthanasie/suicide" contre un autre "interdit de se tuer" (l'interdit de tuer reste une nécessité sociale, « tuer » signifiant « agir avec violence » pour amener la mort de quelqu'un/e, qui ne veut pas mourir),

mais RÉFLÉCHIR :

POUR QUE TOUS PUISSENT MOURIR TRANQUILLEMENT, SELON LEURS VOEUX,

sans acharnement dommageable pour tous, sans refus du suicide, un choix comme un autre dès lors qu'il est réfléchi longuement, mais sans pousser au suicide non plus (accompagner quelqu'un qui est décidé depuis longtemps à mourir n'est pas l'encourager, c'est le respecter).

LA "BONNE SANTÉ " EST CELLE QUI DONNE UN BIEN-ÊTRE À LA PERSONNE, ELLE EST DONC RELATIVE À CHACUN,

les uns supportent des souffrances que les autres ne supportent pas,

les uns supportent une déchéance physique ou mentale que les autres ne supportent pas,

les uns sont opposés au suicide, les autres trouvent que c'est la plus belle mort,

et la loi doit satisfaire tous les citoyens, dans leurs oppositions irréductibles depuis des millénaires...

LA SEULE LOI POUR TOUS: « DROITS DES USAGERS DU SYSTÈME DE SANTÉ » :

encourager l'écriture de nos volontés pour les soins/traitements reçus tout au long de notre vie (à partir de quand est-on en « fin de vie » ? ) dans le système de santé,

en deux volets, comme le recommandait le pr Sicard, comme cela se fait en Belgique:

  • philosophie de vie : demande ou refus d'aide à mourir

  • traitements/soins refusés,

selon l'état de santé et le rapport bénéfices/risques des soins proposés,

et dès lors que cette écriture a été faite, la respecter !

Un seul mot : RESPECT DU CITOYEN, hors de toute volonté médicale ou familiale, dès lors que la personne a réfléchi à ce qu'elle veut pour elle-même, et l'a écrit.

UNE NÉCESSITÉ : RÉFORMER LES ÉTUDES DE MÉDECINE pour que, enfin, la mort soit acceptée dans notre société, que les médecins aient une attitude respectueuse et empathique avec leurs clients, attitude humaine et cessent d'être des distributeurs de médicaments, d'examens et d'opérations, que l'idée simpliste : un mal/un médicament, cesse de générer des aberrations et des maladies, que l'idée folle que l'humain est une machine dont on peut changer les pièces détachées cesse d'avoir cours...

L'humain est un tout, corps et esprit se confondent et on a beaucoup à ré-apprendre des médecins ancestrales de tous continents, des médecines asiatiques qui considèrent tout être comme un tout et non pas comme assemblage de pièces.

Et n'oublions pas que la liberté n'est jamais donnée, qu'il faut la prendre !

après le sénat, la loi revient à la chambre des députés: il est encore temps de réclamer le respect des citoyens!

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