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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

libération laisse passer des articles indignes de ce journal, à mon humble avis

ttp://www.liberation.fr/chroniques/2015/06/12/vouloir-mourir-parce-que-c-est-illegal_1328513

« On aurait pu s’attendre à ce que « Fin de partie », la comédie germano-israélienne de Tal Granit et Sharon Maymon, fasse enrager certains d’entre eux.

A l’inverse, le film s’engage dans une posture bêtement «progressiste», en affirmant que le droit à mourir dans la dignité reste absolument évident et indiscutable. »

que de propos malvenus, en dérivant sur le sens des mots :

Aucune association militant pour une mort digne de soi même ne parle de décision de l'Etat ! Absurdité !

Aucune association militant pour une mort digne de soi même ne considère que seule la mort choisie est une mort digne de soi même ! Absurdité, mensonge délibéré ?

Cet article est-il une critique de ce film, que je n'ai pas vu, ou bien une critique générale de la position de ceux qui demandent la liberté de choix pour une fin de vie digne de soi-même (digne sans dire de quoi n'a pas de sens) et demandent la possibilité de la mort choisie par la personne elle même et nul autre, et aidée, en fin de vie ?

Ceci mélange cela en rendant ce texte illisible.

« Mourir parce que c'est illégal ? » Évidemment absurde, là encore !

On veut mourir parce que ce qui reste de vie n'a plus aucun intérêt pour la personne, parce que ce reste de vie va heurter son sentiment de dignité personnel, parce que cela génère de la souffrance morale, pas forcément à cause de douleurs physiques résiduelles, suite aux traitements anti-douleurs qui peuvent faire perdre connaissance à la personne qui veut rester active intellectuellement, maître de sa vie. Serait-ce interdit ? Et par qui, par quoi ?

« si leurs médecins leur proposaient l’euthanasie plutôt que des traitements antidouleur »

Cette phrase montre l'incompréhension totale de tous ceux qui, comme moi, font la promotion de la liberté de choix, mort choisie ou mort subie, mort aidée ou non, souffrances acceptées ou refusées.

Incompréhension voulue par idéologie anti-suicide ? Idéologie largement appuyée par l'Eglise depuis 500 ans environ. Combien disent avoir quitté l'Eglise mais conservent ses dogmes ?

Idéologie de ces médecins fanatiques qui rêvent encore de supprimer la mort (donc la vie, puisque la mort en fait partie ? ) ?

Dérive mentale gravissime !!!

Aucune association militant pour la liberté de choix n'envisage le non-soulagement des souffrances, morales et physiques, demandé obligatoirement à toute médecine !

Personne ne demande que l'idée d' « euthanasie » (laquelle ? décidée par un médecin – meurtre- ou par l'individu concerné -suicide- ? ) soit proposée par un médecin et encore moins ne remplace des traitements anti-douleurs (physiques seulement, pourquoi ? )

Nous demandons tous que, comme en Belgique, le respect de ceux qui demandent de l'aide pour une mort choisie douce et rapide existe enfin, lorsqu'ils sont en fin de vie ou dans un état de santé qui implique un reste de vie qu'ils estiment indigne d'eux mêmes.

Le respect de ceux qui ne veulent pas de cette aide doit persister, évidemment.

Eux seuls sont juges du bien fondé de leur éthique.

En quoi le suicide dérange-t-il les autres ?

On le comprend lorsqu'il advient trop tôt, lorsqu'il est fait avec des méthodes atroces qui laissent les corps démantelés, lorsqu'on pense qu'on aurait pu l'éviter, fin tragique décidée sur un coup de tête sans que les proches en aient eu l'intuition ?

Mais lorsque la mort volontaire choisie arrive en fin de vie, sereinement, longuement préparée, en douceur et accompagnée de ceux qu'on souhaite avoir autour de soi pour les moments ultimes, alors cette mort là est bien vécue par tous, et permet un deuil serein : acceptation de la mort inévitable, qui n'est pas seulement fin des douleurs, mais fin de la souffrance morale d'une survie qui ne respecte plus notre éthique personnelle.

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