fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
31 Août 2015
J'ai assisté en partie au débat d'Angoulême suite au film.
Encore étonnée de ré-entendre Noelle Chatelet qui dit que sa mère parle par sa bouche....
Les morts dictent-ils leurs paroles aux vivants? Fusion mère/fille qui persiste après la mort ?
Certains y croient, pas des moindres, Victor Hugo faisait tourner les tables pour parler avec sa fille morte...
Très choquée d'entendre dire que Mireille Jospin avait fondé l'admd avec d'autres : NON !
Pourquoi ce mensonge ?
Elle a pris le train en marche et a adhéré et milité à l'admd 3 ans après sa création par Michel Landa.
Elle voulait que la mort volontaire douce (en s'endormant) et accompagnée soit possible légalement, quoiqu'elle se soit débrouillée seule, comme Michel Landa qui a choisi cette mort pour lui-même.
mais Michel Landa n'a jamais demandé à ce que
cette mort là (suicide programmé par l'intéressé/e, accompagné) soit considérée comme la plus belle par tout le monde !
Michel Landa était choqué de voir la médecine devenue technicienne prolonger des vies au delà du raisonnable, il demandait que cela cesse, par humanité, mais il n'a jamais prétendu être dans la seule vérité par son choix personnel de mort programmée.
Il savait que chacun a des points de vue différents sur sa propre vie et voulait seulement que la médecine respecte tous les choix de vie, jusqu'à la mort.
Marthe Villalonga s'exprime et dit souhaiter mourir comme Mireille Jospin : mort volontaire programmée.
ATTENTION:
Chacun doit pouvoir terminer sa vie comme il ou elle le souhaite,
Le suicide (se tuer soi même) raisonné ne doit pas être exclu par principe, c'est la plus grande des libertés de l'Homme, un des Droits de l'Homme, il devrait pouvoir être aidé sans difficultés judiciaires : le suicide est un acte non pénalisé, donc aider à un acte non pénalié ne peut pas être pénalisé !
mais il n'y a aucune raison d'y pousser non plus !
Il faut enfin que la société admette que le suicide n' est pas seulement un acte de folie, de désespoir - soignables - mais peut être un choix raisonné:
C'est le choix des stoïciens, des épicuriens, dont les philosophies perdurent encore, au delà des siècles, malgré l'opposition des églises monothéistes.
Le suicide est la première liberté de l'Homme, admis dès la Révolution française. Mort du héros, du soldat, du martyr, mais aussi possiblement du vieillard usé par la vie, ou de celui ou celle dont la médecine a prolongé la vie au delà du "raisonnable" , la référence du "raisonnable" étant évidemment celle de l'intéressé.
la mort volontaire programmée n'est pas la seule mort "digne", car
digne de quoi? digne de moi-même, de mes croyances, de mon mode de vie, alors
oui à la possibilité de mort volontaire accompagnée
mais surtout
OUI AU RESPECT DE CHACUN, selon ses croyances et sa philosophie de vie.
ÉCRIRE SES DIRECTIVES ANTICIPÉES EST INDISPENSABLE
si vous voulez être respecté/e dans vos choix de vie jusqu'au bout:
QUESTIONS À SE POSER pour soi-même
souffrir ou non,
voir sa vie prolongée ou non,
et jusqu'où? par une médecine trop souvent acharnée à faire survivre à n'importe quel prix, moral et financier.
À quel moment pensez-vous raisonnable pour vous-même de mettre un stop à votre vie ?
Pensez-vous que c'est toujours déraisonnable ?
A quel moment souhaitez-vous que la médecine cesse des traitements et des soins qui ne servent qu'à prolonger votre vie, avec sédation (ou sans, pour ceux qui préfèrent souffrir) pour éliminer les souffrances possibles, tant morales que physiques ?
Voilà les questions que chacun doit se poser, sans tenir compte des lois variables par essence,
en tenant compte plus ou moins des avis des proches et des médecins,
selon son état de santé et selon les relations que l'on peut avoir avec des proches et des médecins, relations qui habituellement ne consistent pas seulement dans l'obéissance aux autres, mais qui devraient respecter les personnes dans leurs choix personnels sur leur vie.
Il est bon de nommer une personne « de confiance » qui pourra vous remplacer dans les discussions avec les médecins si vous ne pouvez plus vous exprimer, qui s'appuiera sur vos directives écrites pour vous représenter.
N'oubliez pas de la mandater expressément pour cela.