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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

confusion dans le procès du Dr Bonnemaison: pas d'euthanasie!

http://enjupe.com/2015/10/26/bonnemaison-une-autre-affaire-de-consentement/

extraits :

Le procès en appel de Nicolas Bonnemaison, ... a donné l’occasion de relancer pour la énième fois un débat sur l’euthanasie. Mais ne s’est-on pas trompé de débat ?

L’affaire Bonnemaison était présentée comme une affaire d’euthanasie.

C’est tout au contraire une nouvelle affaire de respect du consentement.

Les critères généralement imposés dans les pays qui admettent l’euthanasie ne sont pas du tout remplis ici.

Le Dr Bonnemaison ne le dément pas, puisque précisément son intention n’était pas de donner la mort.

La lecture du verdict m’amène donc à penser que c’est vraiment

sur le plan du non respect du consentement que le Dr B. a été condamné, et

qu’il a été acquitté sur TOUS les autres franchissements du Droit et des bonnes pratiques.

Ce droit au respect du consentement, défini ainsi dans le Code de déontologie médicale

Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que ses proches aient été prévenus et informés, sauf urgence ou impossibilité.

Alors bien sûr on peut s’émouvoir de ce que ce soit l’argument de l’écoute des familles plutôt que celui du respect de la vie des patients / des bonnes pratiques qui ait fait pencher la balance.

 

Je n'étais pas avec les jurés pour suivre le cheminement de leur pensée.

Je ne suis pas sûre du tout qu'ils aient pensé comme vous le dites.

L'ARGUMENT A ÉTÉ LE MANQUE D'ÉCOUTE DU FILS PAR LE MÉDECIN.

MAIS DANS QUELLES CONDITIONS ?

Pour moi, en urgence, il est impossible d'obtenir le consentement du patient, souvent dans le coma, de façon irréversible.

Une personne arrivée en urgence, avec les pompiers sans doute, voit ses proches prévenus par l'hôpital.

LE FILS N'EST PAS RESTÉ AU CHEVET DE SA MÈRE MOURANTE, IL L'A ABANDONNÉE,

ET IL REPROCHE AU MÉDECIN SON ABSENCE D'ÉCOUTE ?

S'IL AVAIT ÉTÉ PRÉSENT AUPRÈS DE SA MÈRE, IL AURAIT PU PARLER AVEC LUI.

Facile de se retrancher derrière autrui quand soi-même on est absent !

 

D'autre part, tous les médecins utilisent l'hypnovel pour calmer un mourant et éviter les soubresauts de l'agonie au maximum (il est parfois nécessaire d'utiliser aussi des produits à base de curare).

Alors dose suffisante, excessive, qui peut le prévoir ?

Selon les personnes la même dose a des effets différents.

Nul ne peut savoir exactement quel sera l'effet sur un mourant.

 

POUR MOI LA QUESTION CAPITALE EST :

 

FAUT-IL À N'IMPORTE QUEL PRIX EMPÊCHER DES PERSONNES INCURABLES ET MOURANTES DE MOURIR « TROP VITE »?

POUR MOI la réponse est : NON, ON DOIT LAISSER MOURIR CEUX QUI MEURENT

il est mauvais de s'acharner à prolonger leur vie.

 

LA SEULE QUESTION MÉDICALE EST LE SOULAGEMENT DES SOUFFRANCES morales et physiques (on oublie presque toujours les souffrances morales!) dans l'agonie.

 

ET LÀ, LE DR BONNEMAISON A ÉTÉ REMARQUABLE.

La plupart des familles l'ont remercié de son dévouement.

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