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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Idées fausses sur les directives anticipées

NON, ÉCRIRE SES DIRECTIVES NE NÉCESSITE PAS L'ACCORD D'UN MÉDECIN.

Ces papiers sont, de par la loi, des pièces du dossier médical, écrites librement par la personne, selon ses convictions. Aucun médecin ne peut refuser de les placer dans le dossier.

 

Mais évidemment le médecin ne peut pas être obligé ni d'avoir les mêmes idées que son client, ce qui serait étonnant dans tous les cas, encore moins de l'aider surtout si l'idée émise est une aide à la mort volontaire, aide médicale que la loi n'accepte pas pour le moment (certains se débrouillent, mais il y a des risques… )

 

La personne de confiance est facultative, quoique souhaitable, puisque son rôle est l'accompagnement de la personne, voire son remplaçant auprès des médecins.

Son rôle peut être renforcé si elle est mandatée par un acte officiel notarié (mandat de protection civile)

Il est bon d'avoir un médecin référent compréhensif, à l'écoute, mais, avec un accompagnant qui connaît bien les droits des malades, on peut exiger l'exercice de nos droits.

 

ÉCRIRE SES DIRECTIVES EST UNE DÉMARCHE INDIVIDUELLE qui demande une réflexion sur sa propre mort dans le système médical actuel:

 

A cet effet, nous avons mis sur le site de AAVIVRE... sa fin de vie, une liste de questions à se poser, chacun ayant ses propres réponses.

 

Les principes sont, d'après le droit des malades:

  • La liberté de tous de refuser les traitements et soins proposés, à tout moment
  • La liberté pour tous de sortir de toute structure hospitalière, qui n'est pas une prison
  • La possibilité d'écrire que vous souhaitez une sédation jusqu'à votre mort, si vous deviez souffrir de l'arrêt des traitements demandé par vous ou décidé par un médecin comme obstination déraisonnable.

 

Il est essentiel de préciser à quel moment (selon votre état de santé) vous demanderez l'arrêt des machines à vivre, ou leur non-branchement, l'arrêt des traitements de toutes sortes ou leur refus (dont l'alimentation et l'hydratation artidicielles), l'arrêt des médicaments autres que ceux destinés à ne pas vous laisser souffrir (sédatifs de toutes sortes).

 

L'assistance à ne pas laisser le patient souffrir est une obligation médicale (sauf demande contraire).

 

Vous pouvez évidemment écrire que vous souhaitez une mort volontaire, mais nul ne peut obliger un médecin à vous satisfaire.

Il vaut mieux prévoir d'aller en Suisse, ou vous débrouiller autrement.

 

Le suicide n'est pas interdit par les lois républicaines, c'est une liberté.

L'aide au suicide n'est pas interdite car aider à un acte libre non délictueux ne peut pas être condamné.

Mais, se faire accompagner dans son suicide est délicat :

en cas de dénonciation à la Justice, il faudra des preuves que l'aide est désintéressée, qu'elle n'est pas incitation ou provocation, qu'elle n'est pas non assistance à personne en danger (de mort). Pas si facile. Précautions importantes à prendre.

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