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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

loi leonetti Claeys en gestation, après vote du parlement

très peu de choses: beaucoup de bruit pour rien... ou presque...

quelques avancées:

les médecins traitants devront initier leurs patients à la rédaction de leurs directives... parler de leur mort avec ses clients ne devra plus être perçue comme tabou?

les directives devront être respectées par les médecins

une personne de confiance suppléante est prévue

on insiste sur le fait que tous les personnels soignants ont droit à une formation aux soins palliatifs (déjà prévu par la circulaire Laroque en 1982... !!!)

le patient peut demander une sédation terminale (profonde et continue) en fin de vie, donc l'écrire dans ses directives (apparemment les législateurs confondent fin de vie et agonie...)

"Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas subir tout traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif."

toute personne a droit à un accompagnement palliatif à domicile ou à l'hôpital.

MAIS:

"Si, par sa volonté de refuser ou d’interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable. Elle peut faire appel à un autre membre du corps médical."

"Toute personne majeure et capable peut RÉDIGER DES DIRECTIVES ANTICIPÉES pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté.

Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie visant à refuser, à limiter ou à arrêter les traitements et les actes médicaux.

« Elles sont révisables et révocables à tout moment.

ELLES SONT RÉDIGÉES CONFORMÉMENT À UN MODÈLE dont le contenu est fixé par décret en Conseil d’État pris après avis de la Haute Autorité de santé.

Ce modèle prévoit la situation de la personne selon qu’elle se sait ou non atteinte d’une affection grave au moment où elle rédige de telles directives.

« ELLES S’IMPOSENT AU MÉDECIN, pour toute décision d’investigation, d’actes, d’intervention ou de traitement, SAUF EN CAS D’URGENCE VITALE PENDANT LE TEMPS NÉCESSAIRE à une évaluation complète de la situation.

SI LES DIRECTIVES ANTICIPÉES APPARAISSENT MANIFESTEMENT INAPPROPRIÉES, le médecin doit solliciter un avis collégial. LA DÉCISION COLLÉGIALE S’IMPOSE alors et est inscrite dans le dossier médical. « UN DÉCRET en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, définit les CONDITIONS D’INFORMATION DES PATIENTS ET LES CONDITIONS DE VALIDITÉ, de confidentialité et de conservation des directives anticipées.

 

toujours de la méfiance et du mépris pour ces "pauvres gens" incapables de décider eux mêmes de leur vie, parce qu'ils sont affaiblis par leur mauvaise santé:

pour rédiger ses directives, on va nous imposer un modèle..; lequel? nul ne le sait...

mépris de la liberté de penser de chacun et de décider en conscience de sa vie

en cas d'urgence:

      on sauve d'abord de la mort et on regarde ensuite si la personne le refusait !!! aberration!!!

si les médecins considèrent les directives inappropriées (çà veut dire quoi???), ils peuvent ne pas les respecter... qui jugera de l'appropriation des directives??? le soi-disant collège des soignants...

procédure soi-disant collégiale inchangée: le collège ne contient que des soignants, infirmiers et aide soignants sous la coupe du chef de  service,

chaque hôpital gère son "collège" comme il veut: nombre de personnes, choix des métiers, non définis par le code de la santé, et bien sûr aucun représentant du mourant: on décide hors de lui, il reste un conseil via sa personne de confiance et ses directives,

mais c'est le collège où il n'a aucune place qui décide, pas lui.

 

toujours le besoin de "sauver" les gens de la mort, même contre leur volonté

 

aucun respect pour la mort volontaire, pourtant légale,

même lorsqu'il s'agit de personnes en fin de vie et qui souffrent moralement sinon physiquement de se voir gisant dans un lit d'hôpital ou d'EHPAD

pendant combien de temps jusqu'à la mort???

 

 

 

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