28 Octobre 2015
http://www.lemonde.fr/fin-de-vie/article/2015/10/27/jean-mercier-condamne-a-un-an-de-prison-avec-sursis-pour-avoir-aide-sa-femme-a-mourir_4797864_1655257.html
selon son avocat:
« le tribunal a créé artificiellement le délit de suicide assisté, qui n’existe pas, sous l’appellation de non-assistance à personne en danger ».
loi que nous (AAVIVRE ... sa fin de vie) appelons depuis toujours à modifier pour tenir compte de l'absence de danger pour celui ou celle qui, souffrant et incurable, voit la mort non pas comme un danger, mais comme une délivrance, dont l'état de santé pourrait justifier d'une sédation terminale.
http://lci.tf1.fr/videos/2015/fin-de-vie-on-ne-peut-pas-cautionner-de-donner-la-mort-a-quelqu-un-8675629.html
"On ne peut pas cautionner de donner la mort à quelqu'un qui ne va pas mourir"
POURQUOI CES AFFIRMATION FAUSSES DE JEAN LEONETTI À SON SUJET ?
TRÈS GRAVE !
JEAN MERCIER N'ÉTAIT PAS ACCUSÉ DE MEURTRE.
Il n'a pas donné la mort à son épouse, il l'a laissé mourir comme elle le souhaitait, alors qu'elle n'en pouvait plus de souffrances incurables. la Justice l'a d'ailleurs jugé ainsi.
C'est bien elle et elle seule qui a pris les médicaments qu'elle avait mis de côté depuis longtemps.
Simplement, il ne l'en a pas empêché et il a réalisé son souhait : l'aider à sortir les cachets de leur enveloppe, ses mains à elle ne fonctionnaient plus assez bien.
Il a été accusé de non-assistance à personne en danger :
on prétend qu'il n'aurait pas dû laisser sa femme se suicider, et l'aider à sortir ses médicaments.
Mais pourquoi ce suicide choisi de son épouse? Parce qu'elle ne supportait plus sa vie de souffrances, incurable. C'est elle et elle seule qui a pris les drogues.
Mais il a tenu sa promesse d'être toujours là auprès d'elle dans les moments difficiles.
Lorsque M Leonetti affirme que 3 sur 4 des suicidés ne recommencent pas, C'EST FAUX, la proportion est plutôt de 3 sur 4.
Et qui ne recommence pas ?
M LEONETTI REFUSE LE SUICIDE ASSISTÉ PAR PRINCIPE.
On le sait, mais en même temps très hypocritement, il dit que le suicide est un droit, une liberté, donc accompagner quelqu'un qui se suicide (acte non pénalisable) ne peut pas être condamnable.
IL EST FAUX de dire que Mme Mercier n'aurait pas pu être dans le cas des sédations terminales : Mme Mercier allait mourir, dans un laps de temps inconnu mais pas si long que çà, on ne savait pas quand, certes elle n'était pas en agonie, mais