28 Octobre 2015
EN CES JOURS OÙ LE SÉNAT REGARDE À NOUVEAU UNE PROPOSITION DE LOI CONCERNANT LES RARES DROITS DES PATIENTS DANS LE SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ, QUI NE VONT PAS AUGMENTER,
je m'interroge:
La sécurité sociale doit-elle encore participer à la main-mise sur la santé d'une médecine officielle qui coûte très cher, sans que son comportement ne soit contrôlé:
Je n'ai vraiment plus envie de payer pour un système que je déplore.
LA LOI SUR LES DROITS DES MALADES ET DE LA FIN DE VIE EMPLOIE UN VOCABULAIRE DANGEREUX ET SURANNÉ:
il ne s'agit pas des droits des malades, lorsqu'on sait que le mot "malade" exclut de nombreuses personnes dont la santé est pourtant chancelante quand ce n'est pas catastrophique, parce qu'elles ne sont pas victimes d'une maladie officiellement reconnue
il ne s'agit pas des droits des personnes en fin de vie car comment définit-on le début de la fin de la vie? nul ne le sait.
LA LOI DEVRAIT DONNER
« LES DROITS DES CITOYENS USAGERS DU SYSTÈME PUBLIC DE SANTÉ »,
SEUL VOCABULAIRE CORRECT.
LA TRANSFORMATION DES ARH EN ARS N'A SERVI À RIEN:
On sépare toujours la santé de l'hôpital et des médecins hospitaliers, de l'environnement,
on sépare toujours les médecins de ville et la médecine hospitalière qui ont de très rares contacts, aucun suivi ou presque dans des sorties d'hôpital de personnes seules par exemple.
On parle toujours de maladies au lieu de parler de "santé", la santé venant de l'environnement, de la génétique, du mode de vie et pour très peu de la médecine.
Leonetti et autres « pontes » nous disent que « la vie est sacrée », oui, mais laquelle ?
mais tout çà rapporte beaucoup d'argent à certains ! Une manne...
« la santé (bonne) n'est pas l'absence de maladies mais un état de bien-être physique, moral, et environnemental... » Définition qui fait peur? Je ne la vois jamais à l'hôpital ni dans les cabinets des médecins...
Bien peu de nos concitoyens peuvent se targuer d'une bonne santé, dans des environnements de misère sociale en particulier, et ce n'est pas l'abus de médicaments qui leur donnera la santé.
Et si on éduquait mieux la population à se prendre en charge question santé, environnement, mode de vie (çà devrait commencer à l'école) ,
la médecine se bornant à essayer de guérir des maladies, de sauvegarder un état de santé sinon bon, du moins acceptable suite à des accidents, soulageant les souffrances morales et physiques, mais cessant de se prévaloir comme apprenti-sorcier
et que deviendront nos enfants si les parents ne meurent pas pour leur laisser la place?
LES DROITS DES USAGERS DE LA MÉDECINE PUBLIQUE
MAIS SANS DOUTE EST-CE UN VOEU PIEUX?
Dans une société capitaliste à fond, où seul le profit gère les relations, où l'humain n'a guère d'importance, où l'être devient une machine ou un outil et perd la considération des autres, on retourne aux temps anciens d'esclavage, de servage, ou de travail trop lourd et mal payé, ou de chômage dramatique puisqu'on ne considère pas que tout être humain pourrait avoir droit à un abri et à manger.
Voyez le refoulement des immigrés de la guerre par tous nos pays occidentaux,
CERTAINS ONT PLUS LE DROIT DE VIVRE QUE D'AUTRES.
Voyez les guerres encouragées par maladresse ou par intérêt?
NON,LA VIE N'EST SACREE POUR PERSONNE
ni les vies humaines,
ni les vies des animaux,
ni la vie des plantes...
dommage!
Et quand ce sera notre tour d'être obligés de partir ailleurs , qui nous accueillera?
ET DANS LE MÊME TEMPS,
ON EMPÊCHE NOS VIEUX DE MOURIR !
ON CONDAMNE CEUX QUI LES AIDENT À MOURIR SANS SOUFFRIR OU SELON LEUR VŒU DE MORT VOLONTAIRE!
J'ai honte de notre société...
Je lutte depuis 10 ans pour que le système de santé publique respecte ses citoyens, sans le moindre frémissement de changement, avec des élus bornés ou impuissants...
Je continuerai à lutter pour que chaque citoyen prenne sa vie en mains, sans se soumettre à des médecins plus soucieux de leur carrière et de leur fortune que de la santé morale et physique de leurs patients, pour trop d'entre eux... (il existe encore des médecins humains qui font ce qu'ils peuvent et avouent ne pas tout savoir faire)
Mais je vieillis et je souhaite que d'autres, plus jeunes, prennent la relève.
QUI VA SE LEVER POUR LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE À DES LOIS INIQUES ?