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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

MES DIRECTIVES ANTICIPEES: pour qui?pour quoi?

J'ECRIS MES DIRECTIVES ANTICIPÉES dès que j'y ai réfléchi, le plus tôt possible, dès 18 ans quand je suis en bonne santé de préférence.

PARCE QUE je suis vivant donc mortel, la mort ne nous prévient jamais de sa venue, on peut vivre très longtemps avec des maladies et mourir subitement en n'ayant jamais été malade, même hors accident extérieur, la mort peut arriver à tout âge, à tout moment, avec son cortège de souffrances préalables dans l'agonie.

L'accident n'arrive pas qu'aux autres.

La médecine n'empêche pas le vivant de mourir, elle peut seulement parfois reculer l'échéance, mais dans quel état de santé ? Avec quelles capacités retrouvées ? C'est très variable.

Tous sont contents de retrouver leurs facultés après accident ou maladie.

Mais accepteriez-vous une vie de « légume » ou « plantes vertes »?

Le cerveau qui ne permet plus de penser, le corps constamment étendu dans un lit, incapable de se mouvoir seul, ce qui provoque des « escarres », pourriture du corps.

On voit trop de personnes dans cet état dans les hôpitaux, sans aucun espoir de revenir à une vie « normale » (bouger, penser, communiquer), vie végétative qui peut durer des années avec des machines, hors de toute raison.

Entre un bon état de santé et l'état végétatif incurable, bien des états de santé peuvent paraître insupportables pour vous (chacun est différent).

 

POUR QUI ?

Pour les médecins qui seraient amenés à s'occuper de moi, et que je ne connaîtrais pas forcément auparavant (arrivée en urgence par exemple), qui ne connaissent pas mes idées sur la vie/la mort.

C'est légalement une pièce essentielle du dossier médical, à donner à vos médecins.

Pour la personne à laquelle je vais donner ma confiance (personne dite de confiance pour la loi, nommée dûment par écrit) pour m'accompagner auprès des médecins et pour me remplacer auprès d'eux pour défendre mes convictions sur ma vie, ma santé, mon « mourir ».

Pour mes proches (famille/amis) qui auront besoin de savoir ce que je pense de ma vie, ma mort, le mourir, pour pouvoir respecter mes idées, me laisser mourir, sans égoïsme sentimental ou intérêt financier qui ferait qu'ils voudraient « me garder », même si je ne suis plus qu'un corps sans pensée et peut-être en souffrance.

 

POUR QUOI ?

Pour exprimer mes idées sur ma vie, ma santé, ma fin de vie et ma mort et demander que les médecins et mes proches les respectent, même si je ne peux plus m'exprimer.

Pour me protéger d'abus médicaux, trop souvent rencontrés, quant au refus d'appliquer la loi par la pratique d'une obstination déraisonnable, du mensonge sur mon état de santé et du non-soulagement de mes souffrances morales et physiques (on me doit la vérité sur le rapport bénéfices/risques de tout traitement et soin et sur les chances de survie « intelligente », qui me permette de gérer ma vie et des aides, j'ai droit d'accès à mon dossier médical)

Parce qu'il se peut qu'à un moment donné, suite à accident ou maladie, vieillesse dégradée, je ne sois plus en mesure d'exprimer mes idées vis-à-vis d'un médecin inconnu qui voudrait m'imposer des traitements, soins, investigations, opérations, dont je ne voudrais pas.

Parce qu'il se peut que mon médecin traitant ne soit pas au courant de mes idées sur la vie, la mort, pour moi-même, parce que nous n'en avions jamais parlé, et/ou parce que je connais très peu ce médecin.

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