fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
7 Janvier 2016
« Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie annoncé par Marisol Touraine dans son plan triennal de développement des soins palliatifs a été créé par décret du 5 janvier 2016 publié au Journal Officiel.
Ce centre est le résultat de la fusion du Centre national de ressources en soins palliatifs et de l’Observatoire national de la fin de vie.
Il aura pour mission de contribuer à « une meilleure connaissance des conditions de la fin de vie et des soins palliatifs, des pratiques d’accompagnement et de leurs évolutions, ainsi que de l’organisation territoriale de la prise en charge des patients et de leur entourage ».
Il devra aussi « participer au suivi des politiques publiques relatives aux soins palliatifs et à la fin de vie » et s’attachera à promouvoir les « dispositifs concernant les directives anticipées et la désignation des personnes de confiance » auprès du grand public.
Il est créé pour une durée de cinq ans. Chaque année, près de 1,2 million d’euros seront consacrés à son fonctionnement. »
Fusion de deux organismes existant, donc rien de bien nouveau.
Cette fusion sous-entend que les fins de vie sont obligatoirement en soins palliatifs hospitaliers, cela me choque profondément :
où est la liberté de l'individu de mourir chez lui ? Avec simplement son médecin généraliste ?
Combien de français meurent en soins palliatifs institués ?
Pourquoi oublions-nous que n'importe quel médecin généraliste peut accompagner son patient vers la mort, plus humainement qu'à l'hôpital, même hôpital à domicile ?
Pourquoi vouloir que les gens meurent à l'hôpital alors que l'on sait que la majorité préféreraient mourir tranquillement chez eux, ou dans leur famille ?
PROMOTION DES DIRECTIVES ANTICIPÉES ET DE LA PERSONNE DE CONFIANCE AUPRÈS DU GRAND PUBLIC, ÇÀ, C'EST BIEN, ON L'ATTEND DEPUIS 10 ANS !
Et ne pas oublier que cela s'adresse à tous les citoyens responsables, dès 18 ans : nul ne sait quand la mort arrivera, ni comment, y compris les malades « graves » qui peuvent mourir d'autre chose que de leur maladie. Avec l'accompagnement de son médecin habituel.
UN MODÈLE, DES IDÉES ? OUI MAIS LAISSONS À CHACUN LA LIBERTÉ DE S'EXPRIMER AUTREMENT QU'EN COCHANT DES CASES SUR UN IMPRIMÉ.
DEUX VOLETS INDISPENSABLES (voir le rapport Sicard) :
MA PHILOSOPHIE DE VIE, MES CROYANCES :
refus ou demande de mort volontaire, refus ou demande de souffrir, refus ou demande de prolongation de vie quel que soit son état de santé
LES SOINS NATURELS OU ARTIFICIELS (machines, branchement à des appareillages, transfusions) QUE J'ACCEPTE OU REFUSE dès lors que mon état de santé est dégradé sans espoir d'amélioration, allant vers une mort plus ou moins proche, dès que je ne peux plus m'exprimer.