fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
27 Janvier 2016
POUR LES MÉDECINS,
OK pour que le travail administratif soit mieux relayé, mais il me semble que dans les hôpitaux, c'est déjà le cas.
OK pour régionaliser pour plus de proximité.
PAS D'ACCORD POUR UN NUMERUS CLAUSUS qui à l'heure actuelle a mené à la pénurie de médecins français, à laquelle on pallie en faisant travailler des étrangers à bas prix (qui manquent à leur pays) , un scandale!
ET LES USAGERS, LES MALADES, ON Y PENSE OU PAS?
LA NOUVELLE LOI RECULE PAR RAPPORT À LA PRÉCÉDENTE, INTERDIT TOUT SUICIDE,
et toute aide médicale autre que la sédation profonde, mais pendant combien de temps?
on peut mettre 6 mois à mourir avec sonde gastrique et hydratation artificielle! souvent imposées, "conseillées" à tort...(acharnement non déclaré), combien çà coûte en souffrances de la famille et en argent de la collectivité?
même si la décision de mort volontaire est faite en fin de vie, ou pour supprimer des souffrances incurables (morales et physiques, on oublie toujours le moral!)
POURQUOI REFUSER AUX USAGERS LEUR LIBERTÉ PAR RAPPORT AUX SOINS?
Pourquoi vouloir leur imposer une réanimation systématique après un suicide? même s'il y a des cas qui le justifieraient.
ON A OUBLIÉ LA LOI DE LA NATURE à tel point qu'on s'acharne à faire vivre (sondes gastriques hydratation artificielle) des personnes dont la santé est irrémédiablement perdue... des "cadavres ambulants' comme le disait le sénateur Caillavet.
Ceux là coûtent très cher à la sécu, servent de cobayes pour la recherche sans qu'on leur ait demandé leur accord, et rapportent beaucoup, tant aux hôpitaux (ce sont des clients) qu'à l'industrie pharmaceutique.
Les machines à vivre? oui, mais, à utiliser avec parcimonie, pour des états provisoires,
pas pour terminer sa vie sans retrouver communication avec les autres et faculté de bouger.
L'ÉTHIQUE DOIT CESSER D'ÊTRE IMPOSÉE PAR celle de catholiques (ou autres) persuadés de bien faire s'ils prolongent la vie à n'importe quel prix, de souffrances pour le mourant et sa famille, de coût pour la sécurité sociale, donc la collectivité, des personnes opposées à l'idée même de la mort, donc à toute mort volontaire, irrespectueux de la liberté d'autrui.
Depuis 10 ans la loi interdit l'acharnement médical et il continue imperturbablement !
Depuis 10 ans, la loi interdit de laisser souffrir, et on entend toujours des hurlements ou des gémissements dans les EHPAD ou les hôpitaux.
LA LOI N' EST PAS APPLIQUEE, ET NE LE SERA PAS PLUS DEMAIN puisque rien n'est prévu pour obliger les médecins à l'appliquer, hors procès coûteux à issue incertaine.
ON DEMANDE LA FIN DU MEDECIN "ROBOT", qui suit des protocoles sans s'occuper de la personne humaine: analyses, radios, examens divers, et en fonction de ces résultats forcément partiels, distribution d'ordonnances: opérations, ou/et médicaments, en faisant croire de façon mensongère à l'usager que tout sera mieux dans le meilleur des mondes.
ON DEMANDE UN RETOUR DE LA FORMATION HUMANISTE, psychologique d'écoute de la part des médecins, de l'empathie nécessaire,
un temps de consultation minimum de 15minutes, 30minutes lors d'un premier contact,
pas quelques secondes, le temps d'ouvrir la porte de la chambre du malade et de la refermer, sans même entrer ni adresser la parole au malade (vécu!).
Combien de médecins osent dire qu'ils ne peuvent plus rien faire d'autre qu'accompagner vers une mort douce, lente ou rapide, celui ou celle qui va mourir?
Ils sont trop rares!