15 Janvier 2016
http://www.infirmiers.com/les-grands-dossiers/dossier-soins/fin-vie-hopital-domicile.html
Intéressant, mais :
on y développe uniquement le cas de l'accompagnement à domicile par l'hospitalisation à domicile, exercé par des médecins et infirmiers hospitaliers de soins palliatifs de fin de vie.
Bien sûr, tout le monde y a droit, et çà coûte moins cher à la sécu.
Nul n'est obligé de mourir à l'hôpital.
Mais le cadre de l'hospitalisation à domicile ne laisse aucune initiative au médecin généraliste qui n'est qu'une courroie de transmission entre l'hôpital et le domicile.
C'est ainsi que j'ai connu des personnes mortes le dimanche soir après un WE d'horreur, faute d'avoir pu joindre à temps les responsables hospitaliers partis en congés de WE !
Oui, quand vous avez besoin d'une augmentation de sédatifs le vendredi soir, vous les obtenez le dimanche après midi, quand tout est fini, et entre temps, le mourant a hurlé sa peine.
Surtout demandez à sortir du cadre hospitalier, même à domicile, si vous voulez que votre médecin généraliste ne soit pas pieds et poing liés, interdit de prendre la moindre mesure contre vos souffrances, interdit d'ordonnance pour des sédatifs assez puissants sans la couverture du service hospitalier de SP. Le protocole ne lui permet aucune iniative.
car l'hôpital adore les protocoles... soi-disant raisonnables mais trop souvent sans aucune humanité, empathie avec le mourant, dénués de tout sentiment.