17 Janvier 2016
toujours "gnangnan",
peur de la mort de la part des médecins et des soignants qu'il faudrait coocooner,
pas de liberté pour les personnes de décider de leur vie et de leur mort,
il faut d'abord
dorloter ces pauvres soignants,
dorloter ces fils indignes qui se réveillent quand leur mère va mourir (voir leur film), comme si cela n'était pas prévisible à tout moment:
nous allons tous mourir, pas forcément les vieux après les jeunes, ce peut être les jeunes avant les vieux, cela peut être long mais aussi subit,
si on veut garder une relation de qualité avec quelqu'un, n'attendons pas qu'il soit mourant, et s'il mourait subitement? que ferait-on? on aurait des regrets, voire des remords le reste de sa vie?
non, vivons au jour le jour, n'attendons pas la mort pour nous rapprocher.
ne demandons pas à l'autre de vivre en survie pour effacer nos remords.
les soignants de soins palliatifs se croient trop investis d'une mission, souvent à caractère plus ou moins religieux, hérité de la charité chrétienne, toujours dominante donc méprisante pour le faible,
surtout ne pas aider à mourir vite, même si la personne le demande, on ne l'écoute pas, on ne la respecte pas, et pourtant il y a si peu de demandes d'aide à mourir volontairement et vite, pourquoi les refuser ?
Et pourquoi ne pas permettre aux généralistes d'accompagner leur patient/client jusqu'à la mort ?
Lire le livre de Véronique Fournier (puisqu'il faut bien mourir) qui est elle aussi, malgré ses dires, dans l'hypocrisie qu'elle dénonce pourtant:
où est la limite entre aider à mourir par sédation lente et aider à mourir plus vite?
où est la limite de l'acharnement?
très variable selon les cas.
l'essentiel n'est -il pas de respecter la personne dans ses choix de vie?(donc de mort) et de ne pas mettre des mois ou des années pour çà !
Mais elle ne veut pas permettre l'aide au suicide d'un moribond parce que les médecins ne seraient pas prêts!
le médecin, les soignants, les proches passent avant le mourant, le malade! est-ce bien normal?
C'est pourtant lui qui est le premier concerné par sa mort !
Et elle va présider le nouveau comité d'éthique et observatoire e fin de vie ! 5 ans à dorloter nos pauvres médecins pour qu'ils s'habituent à de que l'on meurt ! Comme si la mort n'existait pas !
On reverra peut-être une autre loi dans 5 ans ? On peut toujours espérer.
En attendant, débrouillez-vous pour mourir comme vous le souhaitez, en toute illégalité !
On sait que certains le font, mais surtout pas rendre la chose légale !
La belle mort réservée aux riches et aux sachants !
Honte à notre république ! Et à ces médecins qui ne veulent pas écouter les malades !