28 Janvier 2016
Évidemment cette loi n'est que de la fumée, rien ne change en réalité, ou c'est pire, les médecins gardent tout pouvoir sur nos vies.
REMARQUES QUAND MÊME, ATTENTION AUX MOTS :
non le suicide n'est pas interdit, donc y aider ne peut pas l'être.
Il n'existe pas de complicité pour un acte non délictueux.
Attention toutefois de ne pas tomber dans les cas de non assistance à personne en danger, ni dans le cas d'incitation au suicide, elle interdite, comme si cela était possible sans harcèlement (déjà puni par les lois)
non, l'euthanasie n'est pas interdite par la loi, puisque pour la loi elle n'existe pas :
elle n'est nulle part définie, donc elle ne peut pas être ni autorisée, ni interdite, on utilise là des mots creux, sans sens commun, qui ont fait beaucoup de mal contre la liberté et le respect des personnes.
QUE FAIRE POUR ÉVITER L'ACHARNEMENT MÉDICAL ?
refuser toute médecine? c'est possible mais à quel prix de souffrances?
refuser tout séjour à l'hôpital pour se prémunir d'acharnement incongru, déraisonnable?
doit-on en arriver là?
LES SOINS PALLIATIFS COÛTENT CHER À LA SÉCU,
ILS PEUVENT ÊTRE LE PIRE COMME LE MEILLEUR,
tout dépend des personnes,
de ceux qui les donnent et de ceux qui les reçoivent, contre leur gré ou à leur demande.
mais ILS RAPPORTENT BEAUCOUP
aux labos de pharmacie, aux fabricants de machines à vivre, et à de nombreux privés qui les pratiquent,
ILS PERMETTENT DES EXPÉRIENCES sur les fins de vie.
LA LOI DISTINGUE LES PATIENTS en situation du « cours de la vie » et ceux « en fin de vie », mais qui et comment décide-t-on qu'on n'est pas en fin de vie ?
Pourquoi les médecins et pas nous-mêmes ?
POURQUOI DES DROITS DIFFÉRENTS SELON VOTRE ÉTAT DE SANTÉ ?
La fin de vie se réduirait-elle aux derniers jours d'agonie ?
Tous les humains ne sont-ils pas susceptibles de mourir un jour ou l'autre, mort précédée ou non par des signes avant-coureurs ?
LA LOI DE FIN DE VIE NE CONCERNE QUE le "patient atteint d’une « affection grave et incurable », dont le « pronostic vital est engagé à court terme » et qui présente une « souffrance réfractaire aux traitements ». "
Pourtant on meure parfois si lentement qu'on aimerait que les médecins nous considèrent et suivent nos directives même si la mort peut advenir non pas "à court terme" (ce qui signifie quoi? trois jours ou trois semaines, trois mois, trois ans de vie, mais avec quelle qualité de vie???) mais dans un délai plus long.
ON MEURE D'AUTRE CHOSE QUE D'AFFECTION GRAVE ET INCURABLE
ON MEURT DE NE PLUS VIVRE "DIGNEMENT", AVEC DE NOMBREUX HANDICAPS QUE LES MÉDECINS REFUSENT D'APPELER MALADIES.
ON PEUT ÊTRE EN MAUVAISE SANTÉ ET NE PAS ÊTRE MALADE.
Ne pas confondre bonne santé et absence de maladie.
Celui ou celle qui ne peut plus marcher, ne voit plus clair et entend mal, est incontinent (lot de nombreuses personnes âgées), est dit en bonne santé par les médecins mais sa vie peut être un enfer. Incurable et alors ?
On accepte cette vie plus que réduite, ou on la refuse ?
Les deux ne sont-ils pas raisonnables pour les citoyens ?
LES UNS S'ACCROCHENT À LA VIE MALGRÉ TOUT, LES AUTRES PRÉFÈRENT MOURIR, N'EN ONT-ILS PAS LE DROIT ?
LES UNS COMME LES AUTRES, NE DOIVENT-ILS PAS ÊTRE RESPECTÉS ?
CEUX QUI PRÉFÈRENT MOURIR DEVRONT-ILS ÊTRE OBLIGÉS À DES SUICIDES PLUS OU MOINS VIOLENTS ET SOLITAIRES POUR ARRIVER À LA DÉLIVRANCE ?
NE PEUT-ON PAS LES ACCOMPAGNER DANS LEUR CHOIX ?
Pour éviter des souffrances indicibles et incurables.
NOTRE SYSTEME DE SANTE EST OPPOSE AUX VALEURS REPUBLICAINES:
bafouées tous les jours!!!
reste d'un temps où les religieux s'occupaient seuls de porter secours aux gens, imprégnés de valeurs catholiques d'un autre âge.