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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Notre système de santé est inadéquat, autoritaire

Il y a quelque chose de paradoxal à réclamer une loi pour obtenir un droit dont nous sommes injustement brimés :

 

le droit de mener notre vie et donc nos soins et notre mort selon notre conscience et notre philosophie de vie, pas selon celle d'autrui, dès lors que nous respectons la loi sociale : ne pas porter tort aux autres.

 

Ceux qui nous empêchent de mourir selon notre choix, comme nous avons vécu, et nous refusent le droit de mourir en paix (selon notre conscience) sont en dehors des lois naturelles.

 

Ceux-là, c'est le pouvoir, lié à l'argent - le pouvoir médical, le pouvoir des privés, le pouvoir de l'industrie pharmaceutique... - soutenu par les religions, surtout catholique en France, reste d'un pouvoir royal s'appuyant sur l’Église de Rome, soutenu par la force d'inertie, par le manque de courage politique.

Quand on sait que les EHPAD sont devenus le meilleur placement d'argent, on a envie de hurler… est-ce fait pour les malheureux qui y attendent la mort, ou pour gagner « du fric » ? on se le demande souvent, quand on fréquente ces tristes maisons, où on s'occupe du paraître (beaux décors, beaux habits…) plus que de l'être. Le matériel avant l'humain.

Il y a un demi-siècle, on mourrait encore à domicile, le rôle du médecin était beaucoup plus ténu et - quand il était là - il n'avait pas toute une organisation hospitalière derrière lui, espionnant ses faits et gestes et à qui il devait rendre compte.

Des comptes, il n'avait à en rendre qu'à son patient, voire ses proches. Dès lors il faisait le plus souvent… ce qu'il fallait. La mort était naturelle, on vivait avec.

La situation n'a cessé de se dégrader, depuis.

 

L'envoi à l'hôpital en urgence pour des mourants de tous âges devient une triste habitude, sans s'occuper si l'intéressé a interdit ou non toute réanimation, sans préjuger des suites, des handicaps perdurant ensuite et pouvant faire de la vie restante la simple survie d'un corps.

 

Le système de santé est inadéquat, autoritaire

Les lois sont faites pour punir le médecin humain dont on pourrait dire qu'il a agi « trop vite », protéger les médecins qui travaillent avec l'industrie pharmaceutique, et rapportent de l'argent à l'hôpital privé ou public, pas pour protéger les patients clients du système et les aider à vivre et à mourir en paix.

 

On confond santé et absence de maladies -au sens médical-, à tort, malgré la définition qui a été établie il y a des décennies.

 

On oublie que la santé ne doit que 20 % à la médecine, les 80 % restant venant du génétique (hérédité) et des conditions de vie : logement sain, air sain, alimentation saine, activité physique, lien social.

Beaucoup de nos maux sont dus à l'environnement, voire aux médicaments dont on use et abuse avec la complicité de médecins-robots, qui oublient l'humain pour des protocoles liés aux analyses et aux diverses radios, comme si tout le monde devait avoir les mêmes données de base.

 

On confond normalité et moyenne statistique, un drame idiot .

 

A nous de nous prendre en charge, en dépit d'un système de santé inadéquat

et de travailler pour une loi juste, un jour ??? -

de même que l'Assemblée Nationale a fait les Droits de l'Homme.

 

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