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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

assistance à la mort volontaire. John Hofsess.

Assistance à la mort volontaire :

http://www.amge.ch/2016/03/04/jai-tue-ceux-qui-voulaient-mourir/:

texte cité avec quelques coupes dans le texte notifiées par … et couleur bleue, italique pour le résumé.

 

SUICIDE ASSISTÉ

Le Canadien John Hofsess , 78 ans, est mort lundi à Bâle. …

Le lendemain, le magazine Toronto Life publiait son récit.

Hofsess y raconte avoir clandestinement pratiqué des « euthanasies » dans son pays.

Or, pour la loi canadienne, il s’agit de meurtres.

 

Pour la loi française aussi, puisque le mot « euthanasie » bien que largement galvaudé, avec des sens différents, n'existe pas dans notre législation :

 

selon les juges, l'aide active à mourir peut être considéré comme

  • un meurtre compassionnel (circonstances atténuantes)

  • un meurtre prémédité (circonstances aggravantes)

  • un simple accompagnement au suicide, où l'intention de mourir n'est pas celle de « l'acteur » qui aide, mais celle du demandeur :

le suicide n'étant pas interdit, un acte qui aide à un acte non pénalisable ne peut pas être pénalisé.

 

Le texte choc est intitulé «Quand vous lirez ceci, je serai mort».

Hofsess relate d’abord comment il est devenu un militant du suicide assisté.

Il a été horrifié par la fin du cinéaste québécois Claude Jutra, qui, ne trouvant aucune «aide», s’est jeté d’un pont à Montréal en 1986.

Hofsess crée une association pour le droit de mourir cinq ans plus tard.

En 1999, un autre suicide le révolte. Atteint d’un mélanome, le chef d’orchestre Georg Tintner se jette du 11e étage de son immeuble de Halifax. C’est le déclic.

«Je suis passé des plaidoyers pour le suicide assisté à leur facilitation. Ne jouons pas avec les mots: j’ai « tué » ceux qui voulaient mourir», souligne-t-il.

NON, il ne s'agit pas de « tuer » un autre mais de l'aider à mourir en douceur (en s'endormant) selon ses vœux et sa décision, lorsqu'il ne peut pas agir seul, suite à sa mauvaise santé.

 

La mort droit dans les yeux

Son récit retrace longuement ses discussions avec le poète Al Purdy, atteint d’un cancer du poumon. «Chaque jour est une agonie. Je suis fatigué de souffrir», lui dit-il.

Jusqu’à cette semaine, les Canadiens croyaient qu’il était décédé dans son sommeil, à 81 ans, en 2000. En fait, Al Purdy a mis sa musique préférée. Bu un verre de vin contenant un puissant sédatif. S’est endormi. Puis Hofsess l’a privé d’oxygène.

«Il a regardé la mort de la même manière qu’il regardait la vie: droit dans les yeux», se souvient-il.

En tout, huit personnes ont recours à ses services illégaux entre 1999 et 2001.

Il raconte dans le détail comment… il agit.

En 2002, sa «complice» est interpellée et accusée de deux suicides assistés. Elle sera acquittée faute de preuves.

Mais les voilà dans le collimateur des autorités. A son grand regret, ils doivent tout arrêter.

Fidèle à ses idées, John Hofsess, atteint de deux pathologies en phase terminale, a choisi le jour et l’heure de sa mort. Et est venu mourir en Suisse.

Ses deux compères ne seront jamais inquiétés: ils sont décédés.

Le Canada devrait se doter cette année d’une loi permettant le suicide assisté.

«Je ne serai plus là pour le voir», écrit-il. Avant de conclure sur sa certitude que le droit de choisir sa fin sera un jour banal au Canada. «Mes actions apparaîtront alors quelconques.»


RENAUD MICHIELS

 

 

 

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