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fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

demande de pascal landa pour des témoignages sur la loi "droits des malades et de la fin de vie" non appliquée

Message de Pascal Landa - Président de AAVIVRE ..sa fin de vie

Je poursuis notre action pour faire évoluer la législation fin de vie avec divers acteurs et personnes engagées.

Dans l’optique d’une procédure prochaine (besoin rapide d’un retour de votre part) nous sommes à la recherche de témoignages, de cas vécus, de situations en cours qui viendraient démontrer que la loi Léonetti - Clayes de 2016 (ou Léonetti de 2005) est en pratique non appliquée, difficilement mise en oeuvre, ou détournée.

Nous ne sommes pas à la recherche de victimiser un médecin, mais juste de démontrer que si une administration d’un lieu de soin, un médecin ou tout autre soignant ne souhaite pas appliquer la loi, alors il n’y a pas de recours pour l’individu ou ses proches.

exemples pertinents:

  • vous connaissez un cas où il existait des Directives Anticipées qui ont été ignorées

  • vous connaissez un cas où une personne de confiance s’est exprimée pour un malade et a été ignorée

  • vous connaissez ou avez copie de documents qui démontrent qu’un médecin ou institution a ignoré la demande d’un patient, de sa personne de confiance … etc

  • vous connaissez un cas ou une personne se plaint d’une procédure et serait prête à témoigner que l’équipe médicale ou l’institution ou même le procureur de la république l’a ignorée, ou a répondu sans prendre en charge le dossier.

 

Merci de me signaler, soit en me transmettant des documents, soit en me communiquant les coordonnées de la personne qui dispose des informations de première main.

Je rappelle que c’est assez urgent, que cela peut être fait de manière tout à fait anonyme si besoin (plus compliqué mais j’en suis garant)

et que nous ne cherchons pas à incriminer une personne mais surtout la loi actuelle.

 

Vous connaissez des personnes qui sont elles aussi intéressées à faire évoluer la législation.

Merci de leur transmettre dès ce jour ce message et de leur demander de me contacter,

par courriel, aavivresafindevie@gmail.com

par téléphone 06 52 82 18 22

Une autre démarche pour une liberté individuelle en fin de vie. MERCI!"

 

ma réaction:

voir sur mon blog les articles :

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/03/revolte-devant-le-mensonge-de-la-medecine-la-negation-de-la-mort.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/02/victime-du-suicide-quelle-etrange-idee-pour-un-acte-volontaire.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/02/suicide-interdit.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/01/notre-systeme-de-sante-est-inadequat-autoritaire.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/01/lettre-recue-encore-un-cas-dramatique-de-fin-de-vie-voir-le-film-de-haneke-amour.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/01/ma-mere-veut-mourir-que-dire-que-faire.html

http://www.jacquelinesalenson.com/2016/01/le-medecin-a-t-il-fait-une-faute-alors-qu-il-a-arrete-des-soins-devenus-deraisonnables.html

 

en général il n'y a pas de directives anticipées

pas de personne de confiance dûment nommée sauf au dernier moment, à l'entrée à l'hôpital où on met en vitesse, à la demande de l'hôpital, la personne qui vient le plus souvent visiter le malade, personne qui n'est pas forcément au courant des desiderata du malade et qui n'est pas forcément d'accord avec elle, qui suit le médecin aveuglément: c'est lui le "sachant"!

 

Lorsqu'on connaît bien la loi, qu'on s'y est pris à l'avance pour déterminer ce qui nous convient, la personne de confiance arrive, même avec du mal, à faire respecter les volontés du malade. Comme c'est difficile (les médecins et les soignants sont la plupart toujours dans l'esprit de continuer soins et traitements jusqu'au bout), c'est long, et il est regrettable que ce soit si long et difficile.

Mais il faut surtout que chacun se mobilise pour connaître la loi des droits des malades (et fin de vie)

Ce ne sont pas les médecins qui vous y aideront, ils n'ont pas le temps, ni l'envie pour la plupart.

A chaque citoyen de se prendre en main.

 

Ce qui demande qu'on parle de la mort, comme un événement normal de la vie, qu'on ne cherche pas des prétextes divers responsables de la mort, maladies, erreurs médicales, non, on peut mourir en bonne santé jusqu'à la dernière minute, la mort n'a pas d'explications, c'est la nature même de la vie de se terminer un jour.

 

Accepter la mort, ne pas chercher indéfiniment à la repousser par des techniques qui font souvent plus de mal que de bien, qui allongent la vie sur un lit d' hôpital, rien de plus, mais la société ne me semble pas encore prête à çà.

 

Les gens qui m'appellent régulièrement au téléphone, le font parce qu'ils ne savent pas à qui parler de leurs angoisses, de leurs questions alors que la mort montre son nez, avec son cortège habituel de souffrances,

Ils attendent le dernier moment, cherchent une recette, comme si nous avions une baguette magique…

Ils se cachent pour en parler, ils n'en parlent pas autour d'eux, ils ont peur du jugement des autres, parler de la mort qui vient et l'accepter n'est pas à la mode…

Avant, ils n'y ont jamais pensé, réfléchi… sujet tabou… repoussé à plus tard…

Trop de gens acceptent les ordres médicaux et se remettent entièrement entre les mains des médecins...

non, les médecins ne sont pas meilleurs que d'autres hommes et femmes,

non, les médecins ne savent pas tout,

la vie – donc la mort- reste un mystère.

 

Lire "la fabrique des malades", "enfin guérir", écrits par un médecin Dr Boukris, scandalisé de la dérive mercantile de notre médecine: puisque la sécu et les mutuelles paient (donc nous qui l'alimentons) , on fait n'importe quoi...

 

Des médecins sont écoeurés par notre système de santé et son fonctionnement,

il serait utile de les soutenir.

Plusieurs livres écrits par des médecins font l'objet de ce dégoût d'une administration lourde qui veut contraindre les médecins à la vie à n'importe quel prix, moral et financier.

Administration trop soumise à une industrie pharmaceutique qui ne cherche que les bénéfices.

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