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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Jouer sur la peur : "Euthanasie palliative" et la nouvelle présidente du Centre national des soins palliatifs

http://www.genethique.org/fr/euthanasie-palliative-la-position-inquietante-de-la-nouvelle-presidente-du-centre-national-des-soins#.VxtM9I9OLVI

 

Extrait :

« Si le Dr François Bertin-Hugault reconnait que « tout médecin est confronté un jour ou l'autre à la tentation d'euthanasier un de ces patients », il ajoute que « proposer une euthanasie à un malade est un aveu d'impuissance souvent lié à un manque de compétence ou un manque de moyen ».

Le véritable enjeu se situant dans « le respect de la dignité de ce malade qui demande à mourir [et qui] passe avant tout par le temps que vous lui accorderez, et la qualité de l'écoute que vous lui apporterez pour le comprendre et l'apaiser, sans jugement ».

Aussi il lui semble primordial de repenser les moyens concrets pour que le système de santé puisse permettre un meilleur accompagnement des patients. »

 

quelle contradiction !!!

 

tous les mouvements en faveur d'une euthanasie le sont dans le sens de la priorité de la demande du patient (à la merci des médecins !) d'une aide à mourir lorsque la mort se fait trop attendre.

 

Alors le respect du patient donc de sa dignité est de l'écouter, de l'entendre, de le suivre dans sa démarche qui, quant à la mort volontaire, rappelons-le, est très rare.

Respecter aussi ses directives anticipées écrites.

 

Donc cessons d'interdire la possibilité euthanasique aux médecins :

 

il n'est jamais question d'une décision médicale, mais d'un accompagnement dans la démarche et la demande instante du « mourant », dont les souffrances du moins morales de se regarder mourir sont trop grandes pour souhaiter quelques jours ou quelques semaines de vie en plus.

 

Jamais le médecin ne doit proposer la mort à son patient,

jamais il ne doit supposer que le patient serait mieux mort,

ce n'est pas au médecin de décider de l'avenir du « mourant »,

 

c'est à chacun de se déterminer selon l'idée qu'on se fait de la vie, de la nôtre en particulier, de la mort volontaire, acceptable ou non, selon ses propres croyances et pas selon celles des autres.

 

je rappelle l'indispensable travail de réflexion pour écrire ses directives anticipées bien avant que le tourment de la mort proche ne soit présent.

Voir les questions à se poser sur le site de AAVIVRE : vos directives anticipées.

 

 

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