11 Mai 2016
À propos des interventions admd par rapport à la prévention de ses conditions de fin de vie :
outre l'admd très ancienne, que j'ai quitté à cause de sa gestion douteuse pour moi, et de son évolution vers un lobby dictatorial, à mon avis, et celui d'autres anciens : je suis opposée à l'idée de suivre un gourou, quel qu'il soit,
trois autres associations typiques défendent la liberté de décider de sa vie:
- AAVIVRE ... sa fin de vie, pour laquelle je milite, qui veut s'ouvrir à toutes les consciences, et revenir aux fondamentaux de l'admd qui les a oubliés
- ULTIME LIBERTÉ, dont je suis aussi adhérente,
qui ont rejoint les associations européennes et internationales,
- Mouvement Libre Choix, plus confidentiel, qui semble s'éteindre avec son président, mais?
de plus toutes les associations laïques défendent cette même idée.
Le problème n'est pas tant dans la loi Léonetti, et Leonetti bis, certes trop floue,
et restreignant toujours les droits des patients en donnant trop de droits sur nos vies aux médecins,
que dans son application :
Le problème vient d'abord de la mentalité de trop de médecins formés par l'industrie pharmaceutique, pour être des "robots" :
distributeurs d'investigations, d'ordonnances, médicaments et opérations qui tiennent plus de l'acharnement et de la recherche médicale sur les malades
que de soins véritables et d'attention humaine,
Nous espérons que des médecins se regroupent pour défendre enfin cette liberté de leurs "patients" qui ne les paient pas pour entendre des mensonges sur une fausse espérance de vie meilleure, mais pour être écoutés, choyés, respectés dans leurs idées sur la vie et la mort, indissociables, ne plus souffrir ni physiquement ni moralement, ou du moins le moins possible, tout au long de la vie et pas seulement au moment de l'agonie.
La loi belge, beaucoup plus libérale, est passée grâce aux médecins belges.
Un autre problème vient des français qui n'ont pas encore compris leur intérêt de se défendre contre cette médecine sourde à leurs problèmes qu'ils financent pourtant, et d'imposer leur point de vue dans le monde médical:
Non, le travail des médecins n'est pas de nous empêcher de mourir à n'importe quel prix, humain et financier, contre notre gré,
Il est d'accompagner ceux qui font appel à eux vers un plus grand bien-être = la santé,
et lorsque cela s'avère impossible: les médecins ne sont pas des magiciens, de nous accompagner vers la mort inéluctable dans le respect de nos convictions, même si elle contrarie les leurs.
La loi permet aux français depuis 2005 d'écrire leurs dernières volontés pour la dernière période de leur vie, et tout au long de leur vie, pour ce qu'ils attendent de la médecine: accepter ou refuser des soins, traitements, investigations, opérations proposées,
Combien ont intégré cette loi et écrit leurs directives anticipées, nommé leur personne de confiance qui sera apte à les défendre? presque pas, même au sein de nos associations!
l'admd propose un écrit "bidon" trop généraliste pour avoir quelque valeur, que chacun doit donc personnaliser
AAVIVRE a écrit tout (voir son site) ce que vous devez savoir sur ces directives :
les questions à se poser avant de les écrire, fixer la limite de ce qui pour vous serait de l'acharnement, donner sa philosophie de vie : pour ou contre la mort volontaire,
et vous laisse libre d'écrire ce qui sera vraiment vos volontés quant à l'aide médicale que vous acceptez ou refusez.
Je réponds à toutes les questions au téléphone.
Aux français de se prendre en mains dans leur santé, leur vie, leur mort.
IL FAUT EN PARLER, OSER DIRE
QUE LA MORT SE PREPARE, psychologiquement et matériellement,
QUE LE SUICIDE n'est ni une tare, ni une honte, ni lié forcément à une maladie mentale ou « dépression », mais EST UNE LIBERTE qui devrait être réelle,
alors que nos lois font tout pour l'empêcher:
loi de la non assistance à personne en danger, qui ne distingue pas la fuite devant un accident de l'aide au suicide apportée à une personne qui n'en peut plus de survivre
loi qui interdit de parler des suicides, qui pourtant ne devrait pas exister:
le suicide n'étant pas un délit, aider à un acte autorisé ne peut pas être considéré comme délictueux par la loi, y compris de la part de médecins,
même s'il serait bon - et nous le demandons sans cesse -
que la loi acte des circonstances de cette aide, comme dans les pays du Benelux et d'autres, pour ne pas laisser faire n'importe quoi:
lorsque la médecine ne peut plus rien pour le patient : pas d'amélioration de son état de santé, et que le patient – et lui seul- réclame instamment une mort délivrance, soit directement, soit par ses directives anticipées.