7 Juillet 2016
citations et commentaires en bleu.
Jeudi 30 juin, une table-ronde « Bioéthique et dignité humaine » était organisée à l’occasion de l’Université d’été de l’European Ideas Network, think-tank du Parti Populaire Européen (PPE), animée par les eurodéputés Miroslav Mikolášik et Marijana Petir.
Le Docteur Beuselinck est médecin oncologue belge. Il a pris la parole pour esquisser un bilan de l’euthanasie telle qu’elle se vit en Belgique.
Depuis sa mise en place en 2002, le Dr Benoît Beuselinck étudie la loi autorisant l’euthanasie en Belgique. Depuis 2002, 12 000 personnes sont décédées par euthanasie, dont 1 800 en 2013. Dans 73% des cas, il s’agit de malades atteints de cancer. Le Dr Beuselinck se sent donc particulièrement concerné par le sujet.
Mais il évoque également des personnes atteintes de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer ou de poli-pathologie à l’âge avancé (personnes souffrant d’ostéoporose, baisse de la vue, troubles de la motilité, incontinence). 50 à 60 personnes euthanasiées avaient des problèmes psychiques (dépression, autisme).
Fait étonnant, en 2013, « 15% des personnes euthanasiées n’étaient pas en phase terminale, n’avaient pas de maladies évolutives vers la mort et avaient encore des années de vie devant eux ».
Non, rien d'étonnant, ce que les gens ne veulent pas c'est d'une vie prolongée par une médecine pseudo-scientifique (médicaments, traitements divers, qui parfois font souffrir en plus) qui les maintient en vie dans un état de santé dont ils ne veulent pas :
incapables d'autonomie : incapables même de gérer les aides diverses, incapables de penser, lire, écrire…, incapables de bouger… ce qui pour eux représente la vie même.
La loi … permet d’euthanasier des personnes, par exemple, pour une poli-pathologie à l’âge avancé.
Et fort heureusement !!! il ne s'agit pas d'imposer une vie médicalisée, mais de laisser chacun choisir son mode de vie.
A partir de son expérience de praticien, le Dr Beuselinck remarque que « plus on s’acharne sur le patient, plus il y a de demandes d’euthanasie ». Pour lui, il faut « donner une information honnête au patient. Si on cache le fait que la énième chimiothérapie ne servira à rien, et qu’on la fait, alors on aura probablement une demande d’euthanasie ».
Je ne le crois pas, si la n ième chimio ne doit servir à rien, il faut le dire et ne pas la faire, compte-tenu et de son coût, et de la souffrance induite.
…. Beaucoup de patients ont peur d’être un poids pour leur entourage. Ils peuvent également avoir peur de souffrir physiquement. Mais bien souvent, c'est une souffrance psychologique profonde. Les patients ne trouvent souvent plus de sens à leur vie. Les aider à découvrir que la vie peut avoir un sens, même avec la souffrance, est une occasion de grandir en attention, en amour et en humanité.
Je ne vois pas comment : les gens se sentent inutiles, incapables et rien ne peut leur redonner leurs capacités, c'est ainsi, la science ne peut pas empêcher la dégénérescence de certaines vieillesses, ils ne sont utiles quà payer les salaires des aidants… et à enrichir les labos de pharmacie et les patrons des EHPAD privés
En Croatie, les changements sociétaux tels qu’ils sont en cours en Europe de l’ouest sont craints.
Le Dr Zeljka Markic explique : « Les citoyens qui votent aujourd’hui sont nés hier sous un régime totalitaire. Face à l’Etat, la famille restait le seul lieu de transmission des valeurs. Seule la famille subsistait pour affirmer que la dignité humaine et la valeur de la vie humaine ne sont pas définies par l’Etat ». Ce médecin croate poursuit : « Ce que les Croates attendent aujourd’hui, c’est de ne pas être manipulés. Être libre de vivre avec sa propre identité et ses propres valeurs, sans qu’elles soient imposées par d’autres. »
C'est exactement ce que les citoyens français (et ailleurs) demandent :
LA LIBERTÉ (inscrite dans les lois) POUR CHACUN
DE CHOISIR SA MORT OU DE NE PAS LA CHOISIR
et la possibilité d'être aidé par des médecins pour raccourcir une fin de vie qui n'en finit pas, qui devient une torture morale, si on le souhaite.