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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

l'homme qui accompagne la mort (le monde)

Lire l'article:

 

http://www.lemonde.fr/monde-academie/article/2016/09/02/un-reportage-de-la-monde-academie-yves-l-homme-qui-accompagne-la-mort_4991406_1752655.html

 

extraits :

« Yves s’emporte :

« En France, on a droit au revolver, à la corde, au 6e étage, au métro, à la noyade. Mais en France c’est absolument interdit de se tuer proprement. » »

 

C'est exagéré. Proprement, çà veut dire quoi ? Sans traces ?

Pour moi, ce que ma mère disait : « alors je n'ai pas le droit de « me reposer » : elle voulait dire « mourir dans son sommeil ».

Elle aurait aimé que les médecins l'aident à mourir, au lieu de s'acharner à prolonger contre son gré une vie diminuée dont elle ne voulait pas.

Çà, la loi l'interdit aux médecins, sauf tout de même, avec une sédation continue, qui peut être plus ou moins rapide, mais la procédure est si compliquée, demande l'accord unanime de toute une équipe, que même le médecin à l'écoute y renonce souvent.

Elle n'est plus le tête à tête ancien, dialogue avec son médecin, d'ailleurs son médecin ne la connaissait pas au bout de 10 ans, elle ne lui avait jamais parlé, et la remplaçante qu'elle a eu à sa mort l'ignorait encore plus en tant qu'être humain.

Pour ma mère, veuve à 94 ans après 75 ans de vie commune, seule pour la première fois de sa vie, arrivée à plus de 100 ans avec l'acharnement de médecins à la faire vivre, de force (attachée au lit pour qu'elle cesse d'arracher les branchements qu'on lui avait poser malgré son opposition!!!) , contre sa demande contraire de la laisser mourir, mais sans lui permettre de retrouver toutes ses capacités, tant cognitives que physiques (marche difficile) après une trop longue anesthésie et un choc opératoire prévisible à 98 ans…

la mort était la délivrance souhaitée ... se reposer après 100 ans de vie pas toujours facile, rejoindre son mari bien aimé.

mais elle en voulait pas la provoquer. son seul moyen: les prières, jamais exaucées...

la mort a fini par arriver et j'ai obtenu qu'on ne la branche pas à ces appareils qui prolongent la vie, parce qu'elle avait enfin écrit ses volontés dans ses directives anticipées, je n'ai pas obtenu davantage, elle a mis 3 semaines à mourir.

 

« la mort, çà se prépare » ! 

oui, absolument

et tous doivent s'emparer de la disposition « DIRECTIVES ANTICIPÉES, PERSONNE DE CONFIANCE » même si on n'est pas sûr d'être respecté.

 

puisque la loi demande bien au médecin de les respecter, mais le "sauf" qui suit contredit cette demande: sauf en urgence, sauf si le médecin juge la demande inappropriée... (sans commentaires)

 

 

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