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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

QUAND COMMENCE LA FIN DE LA VIE ? mourir par le jeûne total

QUAND COMMENCE LA FIN DE LA VIE ?

Suite à la lecture de l'article :

QUÉBEC : UN "GUIDE PRATIQUE" POUR ACCOMPAGNER LA MORT PAR LE JEÛNE
synthèse de presse bioéthiqu
e

31 août 2016 Fin de vie

extraits :

Pour y faire face, le collège des médecins prépare « un guide pour aider les médecins à accompagner leurs patients qui choisiront de mettre fin à leurs jours par le jeûne, en se privant d'eau et de nourriture ».

Incriminé, un conflit entre la loi québécoise qui « impose qu’un patient soit en ‘fin de vie’ pour bénéficier de l’aide à mourir » et la loi fédérale qui « exige que ‘la mort d’un patient soit raisonnablement prévisible’ ».


Pour moi, c'est lorsque, usée par la vie et ses souffrances, perdant sans espoir de retour les capacités humaines dont la personne pense qu'elles lui sont indispensables, la personne veut mourir.

Pour les médecins, c'est trop souvent seulement le début de l'agonie : grabataire et comateux, incurable.

 

Il y a un immense espace entre les deux.

D'autant que certains ne passent pas par la phase « agonie », mais meurent avant naturellement.

 

Alors si la loi refuse toute aide médicale à celui ou celle qui veut mourir avant que des médecins aient reconnu leur fin de vie, que faire ? Se laisser mourir de faim et de soif…

Pas si simple, ne plus manger indique bien la volonté de mourir, et c'est assez facile à supporter. Mais on peut vivre assez longtemps (selon les personnes, jusqu'à plusieurs mois) sans manger.

Ne plus satisfaire sa soif ? Très pénible mais mène beaucoup plus vite à la mort (plus près de quelques jours).

 

Il faut un grand courage pour affronter cette souffrance de ne pas boire à sa soif.

 

L'imposer à des personnes malades montre un grand mépris de la souffrance humaine et un rejet absolu de l'idée même de la liberté de mettre fin à ses jours :

 

Il n'est pas question de pouvoir aider en quoi que ce soit celui ou celle qui décide de mourir,

qu'il ou elle se débrouille entre pendaisons, armes à feu et autres méthodes brutales rarement accessibles à de grands malades…

 

Cela reste de l'ordre de nos religions monothéistes qui refusent l'idée de mort volontaire, sauf bien sûr pour les héros des guerres qu'elles ont provoquées et provoquent encore… et autres martyrs…

 

Nos démocraties doivent-elles obéir à de telles religions ? Pour moi, non, c'est évident, mais il semble que ce ne soit pas le cas pour nos dirigeants.

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