2 Novembre 2016
LA LOI ACTUELLE : SON TITRE DÉJÀ MET EN ÉVIDENCE SON ABSURDITÉ
« droits des malades et de la fin de vie »
QUI SONT LES « MALADES » ?
COMMENT DÉFINIT-ON L'ÉTAT DE « MALADE » DANS NOTRE SYSTÈME ?
COMMENT DÉFINIT-ON LA FIN DE LA VIE ? QUI EST CONCERNÉ ?
LE MÉDECIN OU LE MOURANT ?
ON SAIT QUE LA BONNE SANTÉ ET LA MAUVAISE SANTÉ N'ONT QU'UN LIEN PARTIEL AVEC LA « MALADIE » TELLE QUE DÉFINIE PAR LA MÉDECINE :
On peut être en mauvaise santé sans maladie reconnue comme telle.
On peut être en mauvaise santé par cumul de plusieurs dysfontionnements du corps, du cerveau, de différents organes, que les médecins ne considèrent pas comme des « maladies »
On peut être très handicapé et ne pas être reconnu comme « malade ».
Combien de fois entend-on dire : « il va très bien » de quelqu'un qui ne peut plus ni bouger ni s'exprimer… ses analyses sont bonnes, oui, mais comment ose-t-on dire qu'il est « bien » ?
QUANT À LA FIN DE VIE, QUAND COMMENCE-T-ELLE ?
Nul ne le sait (hors sans doute l'intéressé) , aucune définition universelle de cette période !
La fin de la vie ne se limite pas aux quelques heures ou jours d'agonie. Elle commence bien avant. Mais quand ?
Qui, mieux que l'intéressé, peut le dire ?
L a plupart des gens sentent que leur fin est proche, lorsque la mort se fait lente.
Et si on les laissait s'exprimer, si on les laissait parler ? Si on les écoutait ?
LA LOI ACTUELLE NE PERMET TOUJOURS PAS DE RESPECTER TOUS LES VŒUX DE TOUTES LES PERSONNES EN FIN DE VIE :
les 1 à 2 % qui souhaitent une aide à mourir pour un suicide assisté (j'agis seul avec les médicaments donnés, en présence de ceux que je veux) ou une « euthanasie » (je demande au médecin d'agir à ma place en m'injectant le produit létal parce que je ne peux pas agir seul, en présence de ceux dont j'ai demandé l'accompagnement ) se voient interdit le respect de leur philosophie de vie :
choix de la mort volontaire en fin de vie
AVEC demande de l'aide indispensable aux médecins
puisque eux seuls peuvent se procurer et nous transmettre les médicaments adéquats pour une mort douce , à moins que cela ne change !
On a toujours le droit de se suicider.
On a toujours le droit d'apprendre divers moyens de le faire, violents ou plus doux.
La connaissance n'est pas réservée aux seuls médecins.
On n'a pas le droit de se procurer certains médicaments qui permettent une mort douce et sûre,
mais il existe beaucoup d'autres moyens à la portée de tous.
Doit-on demander l'aide d'un médecin pour mourir ? À chacun d'y réfléchir.
Ne doit-on pas d'abord obtenir le droit d'annoncer sa mort sans s'en voir empêché systématiquement ?
Ne doit-on pas obtenir le droit d'être accompagné par qui on souhaite le jour de sa mort, naturelle ou provoquée par soi même , sans que cette personne se voit accusée de non assistance à personne en danger ?
DEUX LOIS À MODIFIER DONT L'ADMD NE PARLE JAMAIS :
LA LOI DE NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER
LA LOI CONTRE LA PROVOCATION AU SUICIDE ET LE FAIT D'EN PARLER
J'en parle souvent dans mon blog.
Plus que la loi des droits des citoyens usagers du système de santé (qui devrait remplacé la loi « droits des malades et de la fin de vie), qui devrait s'adresser d'abord aux citoyens, ensuite seulement aux médecins,
ce sont ces deux lois qui bloquent les changements à faire.
Travaillons à les modifier.