Mal informé d'abord sur la nécessité de rédiger des directives anticipées qui incluent d'une part votre philosophie de vie (comment vous voyez votre vie et votre mort) et d'autre part les questions de santé proprement dit: pour ou contre l'acharnement médical (interdit en France bien que largement pratiqué, aux frais de la sécurité sociale donc de nous mêmes), pour vous l'acharnement commence à quel moment? quand faut-il arrêter tous traitements et soins hormis les antidouleurs? selon votre maladie si vous en avez une ou plus généralement si vous n'avez pour le moment aucun problème de santé particulier. Pensez à vincent humbert, à vincent lambert! les directives doivent s'écrire dès 18 ans, en bonne santé! l'accident n'arrive as qu'aux autres!
Mal informé aussi sur leurs droits aux soins palliatifs avec ou sans hôpital, au droit de ne pas souffrir donc à la sédation partielle ou continue jusqu'à la mort pour éviter les souffrances en fin de vie (plutôt en agonie)
Qui devrait informer sur les droits des usagers du système de santé ?
D'abord la sécurité sociale, les mutuelles de santé (qui paient toujours pour des soins déraisonnables et non souhaités) , les médecins et autres soignants, le gouvernement via les medias, bien sûr des associations le font mais ce n'est pas suffisant…
Bien sûr tous ceux qui « font du fric » sur le dos des malades et des vieux n'ont pas intérêt à ce que la manne diminue… : industrie pharmaceutique, grands pontes, propriétaires d'EHPAD à haute valeur ajoutée (meilleur placement maintenant) , etc.
« Ne dédaignons pas la soif qu’ont des patients en fin de vie pour la spiritualité : elle est très sensée et justement parce qu’elle reconnaît un grand sens à la vie humaine. »
Vue très catholique ou religieuse de la vie, car que veut dire la spiritualité pour un athée ?
Le sens de la vie : vivre, tout simplement, chaque jour, en essayant de vivre correctement, sans faire de mal autour de soi. Pas de vie après la mort, sauf celle de nos molécules dispersées … sauf le souvenir que l'on laisse à ceux qu'on a côtoyé, c'est déjà pas mal !