L'interview d'Alain Claeys, député-maire de Poitiers et co-rapporteur de la loi sur la fin de vie à l'Assemblée nationale, parue dans nos colonnes le 5 octobre dernier, a fait réagir un de nos lecteurs, Claude Pierret. « Non, les directives anticipées ne sont pas contraignantes dans tous les cas puisque les médecins peuvent les juger "inappropriées" et elles peuvent ne pas être consultées en cas d'urgence », écrit-il dans un long commentaire sur notre site internet, plaidant pour une loi légalisant l'euthanasie comme celle en vigueur en Belgique.
l'attaché parlementaire d'Alain Claeys qui a travaillé sur ce texte, confirme cela, mais le nuance :
« Un médecin ne respecte pas les directives anticipées dans deux cas : en situation d'urgence absolue car il doit toujours tenter de "sauver" son patient ou lorsque des directives "ne veulent rien dire". »
de quel droit réanimer quelqu'un qui a refusé toute réanimation??? et qui a pris la peine de l'écrire...
qui décide que des directives ne "veulent rien dire"???
toutes directives anticipées doivent être données à son médecin traitant qui pourrait donc (et devrait) faire corriger ce qui pourrait être incompréhensible
elles doivent aussi être données à tous les médecins dont on est utilisateur, et aux proches dont la personne de confiance...
il parait donc qu'elles peuvent être "corrigées" pour devenir compréhensibles au cas où elles ne le seraient pas...