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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la fin de vie et jean leonetti, catholique opposé à la liberté de choix de chacun sur sa vie, directives anticipées

http://www.leparisien.fr/societe/fin-de-vie-jean-leonetti-appelle-le-prochain-president-a-faire-appliquer-la-loi-24-03-2017-6791022.php

 

A LIRE AUSSI : fin de vie : «Parlons-en», une campagne sur les directives anticipées

Ce que dit la loi :

Les majeurs peuvent rédiger des «directives anticipées», faisant part de leur volonté de refuser des traitements, mais aussi, à l'inverse, de leur volonté de les poursuivre, selon leur état de santé incurable ou pas.

Jean Leonetti est un catholique élevé par les jésuites. Il en reste quelque chose.

Sa conviction personnelle est de soulager les souffrances mais de refuser l'aide à mourir pour ceux qui la demandent, conformément aux lois de l’Église catholique qui interdit le suicide.

Bien qu'il ait déjà dit avoir aidé à mourir en toute conscience au cours de sa carrière de médecin, et pas forcément sur la demande de l'intéressé, pour faire cesser des souffrances épouvantables, hypocrisie jésuite qui cache la réalité et surtout veut conserver le pouvoir médical contre celui des citoyens.

Pour lui, seul le médecin doit avoir le pouvoir de décider.

 

POUR NOUS, SEUL L'INTÉRESSÉ A LE DROIT DE DÉCIDER DE SA VIE, DE DIRE ce qu'il veut ou pas du système de santé et L'ÉCRIRE SURTOUT :

CE SONT LES DIRECTIVES ANTICIPÉES) :

  • je veux souffrir ou ne pas souffrir dans ma fin de vie,

  • je veux une sédation partielle ou continue pour ne pas souffrir, dès lors que je suis incurable

  • je veux qu'on cesse tous les traitements et soins dès lors que mon état de santé me deviendrait insupportable :

    préciser vos limites, différentes pour chacun : l'acharnement médical n'est pas défini dans la loi, car seul vous pouvez dire quand les traitements donnés deviennent de l'acharnement pour vous même)

  • pour ceux qui ont cette conviction : je veux qu'on m'aide activement à mourir car ma philosophie de vie est celle-ci, même si la loi ne le permet pas encore.

Protéger quelqu'un contre son gré (de quoi ? de la mort qui arrive, lorsqu'on n'y peut rien ? ) est l'infantiliser, et le mépriser en tant que citoyen responsable de sa propre vie.

 

Je respecte sa conviction mais j'aimerai qu'il comprenne que :

Il serait bon que notre République et ses lois laïques, hors des églises de toute sorte, respectent aussi la mienne, et celle d'autres personnes :

philosophie stoïcienne pour laquelle la plus belle mort est la mort brutale, naturelle ou provoquée, au bout d'une vie bien remplie.

Notre République affiche « liberté, égalité, fraternité », elle a autorisé le suicide depuis la révolution, mais elle est loin de respecter ces valeurs dans ses lois, en particulier dans le système public de santé, pris en otage par des médecins privés et une industrie pharmaceutique qui ne pense qu'au profit.

Tout reste fait pour empêcher la mort volontaire et l'aide à mourir, sans considération de l'état de santé incurable ou non, sans considération des croyances de chacun.

Il faut évidemment distinguer une tentative de suicide (souvent ratée plus ou moins volontairement : appel au secours) liée à un événement (chagrin d'amour, deuil, perte de travail le plus souvent) pour laquelle d'ailleurs les gens ne demandent jamais d'aide, car leur geste est en général spontané, avec la volonté de mort volontaire en fin de vie, réfléchie depuis longtemps, pour une personne usée par la vie (avec ou sans maladies, handicaps)

Citations :

Jean Leonetti : C'est un débat éternel, comme l'humain.

. je continue à défendre l'idée que donner la mort à une personne, même à sa demande, constitue une franche rupture de fraternité et de solidarité. ………...

Des pays ont pourtant légalisé l'aide active à mourir :

Il existe deux grandes valeurs qui tournent dans ce monde.

Celle de la liberté de la personne qui dit : «C'est moi qui choisis» et

celle de fragilité, de vulnérabilité, qui appelle la solidarité et qui dit : «Nous te protégeons.»

Je vais le répéter :

lorsqu'on dort (sous sédation ou naturellement), on n'a ni faim ni soif.

La seule chose que j'ai à dire au prochain président est qu'il fasse appliquer la loi qui existe :

Que partout en France le droit à un accompagnement palliatif soit appliqué, qu'on ne vous abandonne pas, qu'on ne vous laisse pas souffrir et qu'on ne vous impose pas d'acharnement thérapeutique.

Si on respectait déjà ces principes essentiels, on ferait un immense progrès.

 

SEULE SOLUTION ACTUELLEMENT :

QUE CHAQUE CITOYEN MAJEUR

(responsable de lui même, et mortel comme tout être vivant)

  • ÉCRIVE ses convictions sur sa vie, sa mort, et SES DIRECTIVES ANTICIPÉES (volontés de subir des traitements ou de les refuser, selon son état de santé)

  • NOMME DANS LE MÊME TEMPS SA PERSONNE DE CONFIANCE,

au cas où, proche de la mort, il ne pourrai plus s'exprimer .

Papiers à diffuser autour de vous, pour vos proches, vos médecins :

PIÈCE LÉGALE DU DOSSIER MÉDICAL

Pensez que la mort peut arriver à tout moment, à tout âge…

 

 

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