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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

QUI A INTÉRÊT À CULTIVER LA PEUR DE LA MORT ? QUI A INTÉRÊT À LA PROLONGATION DE LA VIE À N'IMPORTE QUEL PRIX AFFECTIF, MORAL, FINANCIER ?

Historiquement :

Les peuples dits premiers n'ont pas peur de la mort, ils la côtoient chaque jour et l'acceptent.

De nombreux rites de passage à l'âge adulte sont même une confrontation avec la mort possible.

De nombreux humains ont vis à vis de la mort une attitude fataliste : c'est la vie !

D'ailleurs le simple bon sens nous conseille d'accepter la mort, puisqu'elle nous est donnée avec la vie, que c'est la mort des parents qui permet le développement de la vie des enfants, qui permet l'évolution, donc la continuité du cycle de la Vie. Vrai pour tout ce qui est vivant, humain et autres.

Est-ce vraiment la mort qui fait peur, ou la Vie ?

La mort des proches signifie leur absence, la séparation, plus ou moins difficile, selon son âge, selon la relation avec l'absent.

Sa propre mort signifie une certaine disparition : on continue de vivre dans le coeur de nos proches, et par ce qu'on a pu transmettre autour de soi, mais on n'est plus au présent.

QU'EST QUE LA VIE ? C'EST LE MOUVEMENT, LA COMMUNICATION AVEC LES AUTRES, C'EST ÊTRE CAPABLE DE SE NOURRIR.

ALORS CE QUI FAIT PEUR EN RÉALITÉ, PLUS QUE LA DISPARITION, C'EST D'ÊTRE CONTRAINT À VIVRE MAL, par une médecine acharnée : Etre non plus dans un bien-être (toujours relatif) mais dans un mal-être constant et imparable: ne plus pouvoir bouger, ne plus pouvoir communiquer, ne plus pouvoir se nourrir, et ce sans espoir de récupération,

 

VOS DIRECTIVES ANTICIPEES :

Donner les limites entre votre bien-être et votre mal-être définitif est important pour les autres. C'est lié à votre philosophie de vie/de mort.

C'est cela qui va définir l'acharnement médical : l'acharnement ou obstination déraisonnable,

c'est aller contre votre façon de vivre, ne pas respecter votre propre éthique.

 

Chacun sait qu'il va mourir, même lorsqu'il fait semblant de l'ignorer, souvent dans l'idée de protéger les autres.

 

NOS MÉDECINS SONT LES PREMIERS À AVOIR PEUR DE LA MORT, à espérer l'éradiquer complètement (rêve impossible). ILS ONT PEUR D'EN PARLER aux mourants et à leurs proches. ILS NE SONT PAS FORMÉS A ÇÀ.

POURQUOI PROLONGER LA VIE ?

Pour soi même, tout gain de durée est apprécié dès lors que la qualité de vie est suffisante, qu'après un épisode de souffrances, d'hospitalisation, la vie revient.

Mais lorsque la prolongation de vie donnée est celle de grabataire, de dément, de personne incapable de communiquer, de comateux, ayant perdu toute qualité de vie humaine,

À QUI CETTE PROLONGATION DE VIE SANS ESPOIR DE RÉCUPÉRATION, dont chacun sait que la seule issue est la mort à plus ou moins long terme PROFITE ?

  • SÛREMENT PAS À L'INTÉRESSÉ, qui la plupart du temps, attend la mort comme délivrance, même s'il ne pense pas à la provoquer.

  • AUX FAMILLES ? OUI, PARFOIS, lorsque la mort signifie perte de revenus indispensables, perte de logement.

  • AU SYSTÈME MÉDICAL ? OUI SANS AUCUN DOUTE, cela rapporte de l'argent, cela donne du travail à des personnes, cela permet d'utiliser ces corps mourants comme cobayes de la science, sans demander un accord qu'ils ne peuvent plus donner ni refuser. Cela nourrit aussi l'industrie pharmaceutique et les EHPAD, très rentables.

Pensez à en parler dans VOS DIRECTIVES ANTICIPÉES :

Etre cobaye de la science, vous agrée ou vous révulse ? Chacun son choix.

Être donneur d'organes ou de tissus vous agrée ou pas ?

Où souhaitez-vous terminer votre vie ?

À l'hôpital, en EHPAD ou ailleurs, chez vous, chez un proche, dans une famille d'accueil ?

 

Quelques éléments de connaissance extraits de http://www.medix.free.fr/sim/societes-mort.php

 

DÉFINITION DE LA MORT BIOLOGIQUE , par la Médecine :

On est passé de la mort définie par l'arrêt respiratoire, arrêt cardiaque à la mort cérébrale,

à la faveur du développement des greffes d'organes.

On peut donc être mort et respirer, avoir le coeur qui bat, avoir l'air « vivant » encore…

Le problème est de savoir ce que la société peut s'autoriser à faire avec le corps.

LA GESTION DE LA MORT passe de plus en plus du domaine familial et communautaire vers un milieu spécialisé : LE MILIEU HOSPITALIER.

On vient de plus en plus mourir à l'hôpital, entouré de professionnels mal ou pas préparés à ce travail. C'est l'opposé des vœux majoritaires des personnes.

LES RITES FUNÉRAIRES (DONT LA TOILETTE DU MORT) SONT AUJOURD'HUI RÉALISÉS PAR DES PROFESSIONNELS POSE UN DOUBLE PROBLÈME : 1)  Les gens sont « protégés » du contact avec la mort, mais du coup ils la maîtrisent d'autant plus mal psychologiquement 2) Le fait d'être dépossédé des rituels de deuil rend celui-ci d'autant plus difficile à faire pour les proches

L'ACCOMPAGNEMENT DU DÉFUNT : C'est l'occasion de la manifestation des sentiments des vivants. Rassemblement des vivants autour du mourant et mort. Rendu difficile voire impossible par la mort à l'hôpital, où les horaires de visite sont limitées.

Dans les sociétés modernes, LES FONCTIONS SOCIALES FUNÉRAIRES SONT ASSUMÉS PAR DES PROFESSIONNELS DE LA MORT, PAR LES ENTREPRISES DE POMPES FUNÈBRES.

DRAMATISATION DE LA MORT : La mort est perçue comme une séparation entre l'être qui est détruit et l'âme qui persiste. Idée de vie éternelle. Notions d'enfer, de purgatoire, de paradis, de résurrection finale. REPRÉSENTÉE PRINCIPALEMENT PAR LES MONOTHÉISMES.

La mort dans les sociétés modernes : MÉDICALISATION, MARCHANDISATION: Cette médicalisation touche plusieurs aspects : La définition de la mort, la décision même de la mort, sa prise en charge technique et institutionnelle sont médicalisées.

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