7 Avril 2017
DIRECTIVES ANTICIPÉES : CEUX QUI LES ÉCRIVENT ET CEUX QUI LES LIRONT.
Il faut :
former tous les citoyens majeurs à la réflexion sur la vie / la mort incontournable, le « mourir », pour pouvoir exprimer clairement leurs directives anticipées et trouver leur personne de confiance
former les médecins (et les soignants) à la lecture de directives personnelles liées d'abord à l'histoire de notre vie, à notre propre éthique, à nos relations avec le système de santé, et à accepter la mort et respecter les idées de leurs patients/clients, qui peuvent être très différentes des leurs.
Il faut accepter notre non-éternité et celle des autres, pour appréhender le mieux possible notre départ quand la Vie (sur terre en tous cas) nous séparera les uns des autres.
RESPECTER LES VOLONTÉS DE CHACUN SUR SA VIE, JUSQU'AU BOUT.
La volonté d’un mort se respecte. Alors pourquoi ne pas respecter celle d'un mourant ?
JE VEUX MOURIR VIVANTE !
Je veux une loi de santé digne de la démocratie et de la République pour tous les VIVANTS de notre pays.
QU'EST-CE QUE VIVRE ? Pour les humains, c'est pouvoir communiquer, bouger, se déplacer, sentir (les 5 ou 6 sens ou partie), même si de l'aide est parfois requise.
Certains s'adaptent aux handicaps, mais pas tous, et cela dépend de la gravité, de la souffrance, de l'environnement, de l'âge. Chacun a ses limites dans l'adaptabilité.
Certains acceptent de vivre avec des machines en permanence, d'autres non.
Certains acceptent une certaine dose de souffrances, d'autres non.
Et lorsque la mort se présente, avec des états de santé qui peuvent nous empêcher de nous exprimer, alors qu'une certaine médecine peut garder indéfiniment ou presque des corps incurables, sans retour possible de la communication, ni du mouvement, il est important de l'avoir prévu, pour nous, nos médecins et nos proches.
CHACUN DOIT POUVOIR DÉCIDER LIBREMENT POUR LUI-MÊME DE CE QUI EST BON POUR LUI LORSQUE SA MORT APPROCHE. LES LOIS DOIVENT LE PERMETTRE.